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Gouvernement : le RN laisse entendre qu'il ne votera pas de censure jusqu'à la prochaine "possibilité" de dissolution
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/02/2025 à 11:44

"Dès qu'on peut retourner devant les électeurs, il faut retourner devant les électeurs", a toutefois insisté le vice-président du parti.

Sébastien Chenu à Paris, le 10 janvier 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Sébastien Chenu à Paris, le 10 janvier 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le Rassemblement national veut une "stabilité" gouvernementale au moins jusqu'au moment où il sera de nouveau possible de dissoudre l'Assemblée nationale, a indiqué mercredi 5 février son vice-président Sébastien Chenu

Il faut de la stabilité "jusqu'à ce qu'il y ait possibilité de déclencher de nouvelles élections" , c'est-à-dire un an après la dissolution de juin 2024, a souligné l'élu du Nord sur BFMTV/RMC . "Dès qu'on peut retourner devant les électeurs, il faut retourner devant les électeurs", a-t-il martelé.

Mardi, le président du RN Jordan Bardella n'avait pas exclu que le gouvernement puisse "tomber demain, après-demain, dans une semaine, sur un autre sujet" que le budget.

Une majorité claire pour le RN en juin ?

Sur le budget, Jordan Bardella s'était clairement exprimé mardi contre une censure aux "conséquences plus lourdes pour l'économie" que celle de Michel Barnier.

Le rejet attendu de la motion de censure vaudra adoption à l'Assemblée du budget avant un dernier vote sans suspense au Sénat jeudi.

"On a besoin d'un budget (...) on a besoin de cette stabilité", a souligné Sébastien Chenu, même s'il considère que le texte "n'est pas à la hauteur" .

"Tous les budgets du gouvernement Macron seront de mauvais budgets à nos yeux", a-t-il affirmé, regrettant l'impasse sur les "grandes priorités" du parti d'extrême droite dans le texte, notamment sur l'immigration et l'Union européenne.

Pour lui, des élections législatives en juin garantiront l'obtention d' une "majorité claire" à l'Assemblée nationale pour le RN.

2 commentaires

  • 05 février 12:25

    et oui, c'est quand même Bardella qui, le premier, a exigé cette dissolution qui a semé le désordre et le chaos.


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