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Glyphosate : "La position d’autoriser tous les usages pendant dix ans est une dinguerie", estime Christophe Béchu
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/11/2023 à 11:02

La décision de la Commission europénne de renouveler l'autorisation du glyphosate dans l'Union européenne pour 10 ans ne va "rien changer" pour la France, qui "va continuer d’interdire des usages du glyphosate et à restreindre son utilisation", assure le ministre de la Transition écologique.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, le 18 octobre 2023, à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, le 18 octobre 2023, à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

La Commission européenne a renouvelé jeudi 16 novembre l'autorisation du glyphosate dans l'Union européenne pour 10 ans , à la suite d'un vote des Etats membres qui n'a pas permis de dégager de majorité sur cet herbicide controversé mais abondamment utilisé dans le monde. La France s'est notamment abstenue , fidèle au précepte martelé depuis des mois par le ministre de l'Agriculture, "pas d'interdiction sans solution", s'attirant les foudres de la gauche et des écologistes. "Il faut savoir qu’une abstention, ça vaut vote contre", a justifié vendredi 17 novembre au micro de France Inter le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.

"Nous ne sommes pas parvenus à trouver suffisamment d’alliés, 17 pays ont voté en faveur de la position de la commission et on a, y compris pour les raisons diplomatiques, voté comme les Allemands (...) pour faire en sorte de continuer à trouver des alliés sur ce sujet", a-t-il assuré. Outre la France, l'Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, l'Italie, Malte et les Pays-Bas se sont abstenus, selon des sources diplomatiques. L'Autriche, la Croatie et le Luxembourg ont voté contre. Arithmétiquement, la seule voix de la France n'aurait pas pu faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre. En l'absence de majorité qualifiée, soit 15 Etats sur 27, et représentant au moins 65% de la population européenne, c'est la Commission qui a tranché.

"A titre personnel, j’aurais préféré que notre position prenne la forme d’un vote contre plutôt qu’une abstention", reconnu le ministre, selon qui "la position d’autoriser tous les usages pendant dix ans est une dinguerie" .

Christophe Béchu a toutefois assuré que "ce vote n’allait rien changer" pour la France, qui "va continuer d’interdire des usages du glyphosate et à restreindre son utilisation" . "Ces dernières années, nous sommes le pays où l’utilisation du glyphosate a le plus baissé, de 27% par rapport à période 2015-2017", s'est-il défendu, affirmant avoir "interdit tous les usages du glyphosate pour les particuliers, pour les collectivités locales", et être en train de travailler "avec les professions agricoles pour, peu à peu, usages agricoles après usages agricoles, limiter voire interdire partout où on trouve des alternatives l’utilisation de ce produit".

Emmanuel Macron s'était engagé en 2017 à sortir du glyphosate dans les trois ans. Il avait reconnu en 2022 avoir commis "l'erreur" de croire la France capable de se passer seule de ce désherbant.

9 commentaires

  • 17 novembre 13:31

    Oui, mais non ! ..... La chimie pollue, la chimie rend malade ! Après il faut bien manger et si produire est trop difficile, alors l épicier achete au bout du monde ou sa myopie l empeche de savoir que c est pollué, que ça tue !


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