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Gaza-L'Onu confiante en un consensus sur la nécessité d'un cessez-le-feu, Rafah cible de frappes
information fournie par Reuters 25/03/2024 à 13:41

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Guterres évoque un consensus international en faveur d'une trêve

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Israël effectue des "raids ciblés" sur l'hôpital de Khan Younès

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Vote attendu au Conseil de sécurité

par Nidal al-Mughrabi

Un consensus sur la nécessité d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza fait son chemin au sein de la communauté internationale, a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies, où un vote était attendu sur un nouveau projet de résolution.

Les attaques israéliennes sur Rafah, dans le sud de l'enclave palestinienne, se sont intensifiées, faisant trente morts ces dernières 24 heures, tandis que les opérations militaires visant les hôpitaux se poursuivaient.

"Un consensus commence à émerger au sein de la communauté internationale qu'il faut demander un cessez-le-feu aux Israéliens", a déclaré le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, en marge d'un déplacement en Jordanie.

Il a ajouté entendre "aux Etats-Unis, dans l'Union Européenne, (et) dans le monde musulman, la volonté de signifier clairement aux Israéliens qu'une invasion terrestre de Rafah pourrait être un désastre humanitaire".

Le secrétaire général se rendait en Jordanie pour son voyage annuel de solidarité pour le ramadan.

Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se prononcer lundi sur un nouveau projet de résolution appelant à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza.

Le texte émane des rangs des membres non permanents du Conseil de sécurité et pourrait avoir plus de chances de réussite que le projet de résolution américain, auquel la Chine et la Russie ont opposé leur veto vendredi.

La médiation du Qatar et de l'Egypte, encouragée par les Etats-Unis, n'a pour le moment pas abouti à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, chacune des deux parties demeurant inflexible.

Un responsable palestinien proche des négociations a expliqué à Reuters que les différends entre les deux parties n'étaient pas encore résolus, reportant la faute sur Israël et les Etats-Unis qui refuseraient de s'engager à mettre fin à la guerre.

COMBATS A RAFAH

Les dernières attaques israéliennes ont visé la ville de Rafah, où se sont réfugiés plus d'un million de Palestiniens. Selon les médecins palestiniens, 30 personnes y ont été tuées durant les dernières 24 heures.

"A chaque bombardement à Rafah, nous craignons l'arrivée des chars. Les dernières 24 heures ont été l'une des pires journées depuis notre arrivée à Rafah", écrit par message à Reuters Abou Khaled, père de sept enfants.

"A Rafah, nous avons faim, nous n'avons pas de toit et notre avenir est incertain. Sans perspective de cessez-le-feu, nous pouvons mourir ou être déplacés ailleurs, dans le nord ou le sud" de l'Egypte, ajoute-t-il.

Une frappe israélienne sur une maison de Deir Al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a par ailleurs fait 18 morts, ont déclaré des médecins palestiniens.

Les combats se poursuivaient lundi autour des hôpitaux palestiniens, les hôpitaux d'Al Amal et Nasser, à Kahn Younès, étant assiégés par les forces israéliennes.

Les troupes israéliennes poursuivent "leurs raids ciblés sur les infrastructures terroristes à Al Amal", a déclaré Tsahal lundi, ajoutant que "20 terroristes ont été éliminés le jour précédent à Al Amal".

L'armée israélienne a ajouté que les "opérations précises se poursuivaient dans l'hôpital Al Chifa".

Reuters n'a pu vérifier indépendamment les informations des deux parties et n'a pu accéder aux hôpitaux de la bande de Gaza.

(Reportage additionnel de Dan Williams à Jérusalem et de Suleiman Al-Khalidi à Amman, rédaction de Nidal Al-Mughrabi, version française Corentin Chappron, édité par Sophie Louet)

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