
Charles III devant le cercuil de sa mère, Elizabeth II, à la cathédrale Saint-Gilles à Edimbourg, le 12 septembre 2022. ( POOL / JANE BARLOW )
Des centaines de dignitaires étrangers sont attendus à Londres pour les funérailles d'Elizabeth II, leur accueil "dépendra" finalement "des contraintes individuelles de chacun", explique Downing Street.
Le président américain Joe Biden, en bus ? Après des informations de presse évoquant une incitation aux vols commerciaux et une obligation des trajets en bus, Downing Street est revenu sur ses recommandations quant à l'organisation de l'accueil des centaines de dignitaires étrangers. Ces derniers sont attendus à Londres pour les funérailles d'Elizabeth II.
Cet accueil "dépendra des contraintes individuelles" de chacun, a indiqué le cabinet de la Première ministre. Se basant sur des notes du gouvernement qu'il a obtenues, le site Politico a rapporté dimanche que les dirigeants du monde entier devront éviter les vols privés pour se rendre au Royaume-Uni à l'occasion des funérailles de la monarque, décédée jeudi à 96 ans. Quelque 500 dignitaires du monde entier sont attendus pour l'occasion à l'abbaye de Westminster à Londres le 19 septembre selon le gouvernement, dont le président américain Joe Biden et de nombreuses têtes couronnées.
"Clairement, les modalités concernant notamment les moyens de transport des dirigeants varieront en fonction de contraintes individuelles. Les recommandations sont seulement des recommandations", a indiqué lundi un porte-parole de la Première ministre britannique.
Immense défi sécuritaire
Les funérailles de la reine représentent un immense défi sécuritaire et logistique pour les autorités qui auraient, pour ces raisons, demandé de privilégier "quand c'est possible" les vols commerciaux aux avions privés pour se rendre au Royaume-Uni. Oubliés aussi les hélicoptères pour se déplacer dans la capitale britannique et les voitures privées pour se rendre aux funérailles : les dirigeants du monde entier pourraient se rendre à l'abbaye de Westminster en bus, indique Politico.
"Vous imaginez Joe Biden dans un bus, vous ?", s'est agacé un ambassadeur étranger à Londres dimanche, cité par Politico. Le président américain voyage dans son avion Air Force One et se déplace avec son véhicule blindé, surnommé "The Beast". "C'est aux États-Unis de décider la façon dont ils préfèrent qu'il (Biden) voyage", a souligné Downing Street.
"Il s'agit d'une opération de grande échelle avec quelque 500 dignitaires attendus et une foule déjà immense", a indiqué auprès de l'AFP une source au ministère des Affaires étrangères. "La logistique a été préparée avec soin pour que ce soit le plus fluide possible." Quoiqu'il en soit, "l'espace sera limité", a déjà prévenu Downing Street alors que Politico rapporte qu'un seul représentant par pays et son époux ou épouse seront autorisés à l'intérieur de l'abbaye.
Des funérailles historiques
Et si malgré les recommandations britanniques, des dirigeants arrivent quand même dans leur avion privé, ils ne pourront pas atterrir à l'aéroport londonien d'Heathrow mais devront viser des "aéroports moins encombrés", selon le média.
Joe Biden, mais aussi le président français Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le Premier ministre australien Anthony Albanese et de nombreux membres de familles royales du monde entier sont attendus à Londres pour ces funérailles historiques.
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