
( AFP / ERIC PIERMONT )
Le groupe de télécommunications Iliad, maison mère de l'opérateur Free, a vu son bénéfice net être multiplié par plus de 5 au premier trimestre, porté par les fruits d'une cession, et son nombre d'abonnés augmenter, selon un communiqué publié jeudi.
Sur les trois premiers mois de l'année, le résultat net s'est établi à 522 millions d'euros, contre 93 millions un an plus tôt, à la faveur de la vente de 50% d'OpCore, sa filiale dédiée aux centres de données, réalisée fin mars.
Hors cession, le groupe a évoqué un bénéfice net "en légère hausse" lors d'une conférence téléphonique, sans donner davantage de détails.
Les revenus sont pour leur part ressortis en hausse de 4,3%, à 2,5 milliards d'euros, alors que le groupe avait pour la première fois franchi la barre des 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel en 2024.
En France, son principal marché, les ventes ont augmenté de 3%, à 1,6 milliard d'euros.
Le directeur général du groupe, Thomas Reynaud, a salué un "premier trimestre encourageant".
Interrogé sur un éventuel intérêt dans le cas d'une cession de l'opérateur SFR, ce dirigeant a répondu que "si la consolidation permet de diffuser notre modèle à plus de Français, alors nous serons au rendez-vous". "Mais nous serons très pragmatiques par rapport à cette question", a-t-il poursuivi.
Dans ce pays, où les opérateurs se livrent à une forte concurrence sur les prix, le groupe a gagné 8.000 nouveaux abonnés, dont 5.000 pour le mobile et 3.000 sur le fixe. Il y revendique au total 15,5 millions d'abonnés mobile et 7,5 millions d'abonnés pour le fixe.
Au total, son nombre d'abonnés sur ses trois marchés (France, Italie, Pologne) approche les 51 millions, en hausse de 263.000 au premier trimestre.
L'Italie a joué un rôle prépondérant dans cette progression, puisque l'entreprise a gagné 258.000 abonnés et fait grimper ses revenus de 9,4%, à 298 millions d'euros, sur ce territoire.
"En Italie, la consolidation a du sens pour tout le monde: l'industrie, les entreprises, les citoyens. Pour Iliad, c'est une opportunité mais pas une nécessité", a déclaré Thomas Reynaud, qui avait fait part de son intérêt pour une fusion avec Telecom Italia (TIM).
"Je constate que de nombreux dirigeants parlent beaucoup de la consolidation du marché des téléphones en Italie mais il n'existe aucune discussion", a-t-il ajouté.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer