
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal le 27 mars à Paris. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Parmi ces "mesures fortes" : "sur la fraude fiscale, je souhaite doubler les effectifs du service d'enquête judiciaire des finances", a annoncé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal sur France Inter ce mardi 18 avril.
Durant son allocution lundi 17 avril, le président de la République Emmanuel Macron a promis "des annonces fortes dès le mois de mai" contre la délinquance et les fraudes sociales et fiscales. "L'Etat de droit est notre socle et il n'y a pas de liberté sans droit ni sans sanction envers ceux qui transgressent le droit des autres", a-t-il affirmé.
Ce mardi, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal s'est exprimé à ce sujet sur France Inter. "On entend parfois l'extrême gauche considérer qu'il n'y aurait que de la fraude fiscale et, à l'extrême droite, considérer qu'il n'y aurait que de la fraude sociale. Je pense qu'on doit agir sur toutes les fraudes", a-t-il souligné. "J'ai construit pour ça un plan. J'ai proposé à l'ensemble des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat de participer à l'élaboration de ce plan", a poursuivi Gabriel Attal, promettant de le présenter "dans les prochaines semaines avec des mesures fortes pour lutter davantage contre la fraude fiscale et la fraude sociale."
Puis d'évoquer en exemple l'une de ces mesures : "Sur la fraude fiscale, je souhaite doubler les effectifs du service d'enquête judiciaire des finances - qui a notamment réalisé une perquisition importante il y a quelques jours, qui a été beaucoup commenté par la presse, sur des banques."
Rendez-vous le 14 juillet
Lundi, Emmanuel Macron s'est donné "cent jours" pour agir "au service de la France", et relancer ainsi son second quinquennat englué dans la crise provoquée par sa réforme des retraites. Au moment même de cette allocution sans contradicteurs, des concerts de casseroles rassemblaient des milliers de personnes devant de nombreuses mairies et préfectures.
Le président, déterminé à reprendre l'initiative, a surtout esquissé une "feuille de route" que sa Première ministre détaillera "la semaine prochaine". Alors qu'elle apparaissait menacée, Elisabeth Borne obtient ainsi un sursis de trois mois, et aucun remaniement n'est prévu dans l'immédiat. "Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France", a clamé Emmanuel Macron, donnant rendez-vous "le 14 juillet" pour "un premier bilan".
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