Décision du procès de Sarkozy sur le financement illégal de la campagne présidentielle de 2012
L'ancien président Nicolas Sarkozy, qui ne s'était pas exprimé publiquement depuis la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, estime dans Le Journal du Dimanche que la dissolution est "un risque majeur" pour la France "comme pour le président" et qu'elle peut plonger le pays dans le "chaos".
"Cette dissolution constitue un risque majeur pour le pays comme pour le président. Pour le pays, déjà fracturé, parce que cela peut le plonger dans un chaos dont il aura les plus grandes difficultés à sortir", déclare-t-il.
"Et pour le président, à qui il restait trois ans de mandat, et dont j'aurais préféré qu'il les utilisât pour accomplir ce que les Français souhaitent", souligne Nicolas Sarkozy.
"La France se trouve dans une situation qui, de mon point de vue, apporte davantage de tensions que de clarifications. J'aurais souhaité plus de pouvoir pour le président, pas moins", ajoute-t-il.
Pour Nicolas Sarkozy, qui a l'oreille du chef de l'Etat, "donner la parole au peuple français pour justifier la dissolution est un argument curieux puisque c'est précisément ce que venaient de faire plus de 25 millions de Français dans les urnes" lors des élections européennes du 9 juin.
(Rédaction de Reuters)
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