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France : Faure redit que le PS n'accordera pas sa confiance à Bayrou
information fournie par Reuters 04/09/2025 à 08:34

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste français, prononce un discours lors du forum d'été du Parti socialiste à Blois

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste français, prononce un discours lors du forum d'été du Parti socialiste à Blois

Le Parti socialiste (PS) n'accordera pas sa confiance au Premier ministre François Bayrou lors du scrutin organisé le 8 septembre à l'Assemblée nationale, a répété jeudi le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, ajoutant que cette décision était "irrévocable".

François Bayrou multiplie les entretiens avec les responsables politiques de tous bords après avoir engagé la responsabilité de son gouvernement sur la question de la lutte contre l'endettement du pays. En cas d'absence de majorité lors du vote de lundi au Palais Bourbon, son gouvernement sera renversé.

"Nous voterons contre la confiance, parce que la confiance a été rompue depuis longtemps et que le projet de budget qu'il a présenté aux Françaises et aux Français est un budget non seulement très injuste mais qui est même récessif", a déclaré Olivier Faure sur RTL jeudi, peu avant une rencontre avec le Premier ministre.

"Je crois que la messe est déjà dite. En réalité, nous allons aller à Matignon par politesse républicaine mais, il le sait, notre décision est irrévocable", a également dit Olivier Faure.

François Bayrou a tendu la main au Rassemblement national (RN) et au PS jeudi, se disant prêt à revenir sur le projet de supprimer deux jours fériés et durcissant les conditions d'accès à l'Aide médicale d'Etat (AME).

Avec l'opposition des deux partis ou encore de la France insoumise (LFI), le Premier ministre semble voué à l'échec et contraint à présenter sa démission au président de la République.

Prié de dire s'il était candidat au poste de Premier ministre, Olivier Faure a assuré jeudi que "ce n'est pas une question de personnes".

"J'ai dit à tous les socialistes, j'ai dit aux écologistes, aux communistes, aux ex-insoumis : 'Si demain le président vous appelle et qu'il vous demande si vous êtes d'accord pour aller à Matignon, vous y allez et ensuite on gouverne ensemble'", a-t-il ajouté.

(Rédigé par Benjamin Mallet ; édité par Augustin Turpin)

7 commentaires

  • 10:56

    on a bien compris que le PS espère Matignon.


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