L'émotion était forte dimanche en France après la mort d'un homme lors d'une attaque au couteau vendredi dans une mosquée du Gard, qui a provoqué de nombreuses réactions politiques dont celle du président Emmanuel Macron.
"Un jeune a été atrocement assassiné dans une mosquée du Gard", a écrit le chef de l'Etat sur le réseau X. "Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France. La liberté de culte est intangible".
Selon plusieurs médias français, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, devait se rendre sur place dimanche à la Grand-Combe, dans le Sud du pays, où une marche blanche a été organisée.
Parallèlement, plusieurs organisations dont La France insoumise ont appelé à une manifestation "contre l'islamophobie" dimanche en fin d'après-midi place de la République, à Paris.
Le Premier ministre, François Bayrou, avait réagi dès samedi sur les réseaux sociaux.
"Un fidèle a été assassiné hier près d’Alès à la mosquée de la Grand-Combe. L'ignominie islamophobe s’est exhibée sur une vidéo. Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués", a-t-il écrit sur X, assurant que "les moyens de l’État sont mobilisés pour que l'assassin soit saisi et puni."
Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime âgée de 22 ans a été tuée à coups de couteau par un homme qui a filmé la scène avant de prendre la fuite.
Sur le réseau X, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a écrit que "l'ignoble assassinat qui s'est déroulé dans une mosquée dans le Gard, blesse le coeur de tous les croyants, de tous les musulmans de France."
Dimanche sur BFM TV, le député Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, a dit voir dans ce drame "un signe de l'ensauvagement radical de France" et apporté son soutien à la communauté musulmane.
(Reportage Elizabeth Pineau)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer