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"Fierté ouvrière" et valeur travail : Laurent Berger met en garde la gauche, qui risque de "passer à côté du débat"
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/06/2023 à 16:28

Le secrétaire général de la CFDT s'est exprimé dans un débat, auquel a pris part l'élue EELV Sandrine Rousseau, chantre du "droit à la paresse".

Laurent Berger, le 28 mars 2023, à Paris ( AFP / Christophe ARCHAMBAULT )

Laurent Berger, le 28 mars 2023, à Paris ( AFP / Christophe ARCHAMBAULT )

"La fierté ouvrière existe", a lancé mercredi 31 mai le N.1 de la CFDT, Laurent Berger, lors d'un débat organisé par le journal Libération auquel participait également la députée EELV Sandrine Rousseau.

Le secrétaire général du premier syndicat français a récemment publié un essai intitulé "Du mépris à la colère", "sur la France au travail". La députée a quant à elle alimenté une polémique sur le travail en septembre, en affirmant en réponse à des propos du PCF Fabien Roussel qu'il s'agit d'une "valeur de droite" et en revendiquant un "droit à la paresse".

Pour Laurent Berger (qui s'est plu à rappeler que la CGT et la CFDT ont chacune davantage d'adhérents que tous les partis politiques français réunis), "on ne peut pas parler du travail sans les travailleurs", et la gauche "va passer à côté du débat du travail" si elle ne remet pas la "fierté ouvrière au centre".

"Ma première expérience, c'est celle de mon père au travail. Quand le bateau sortaient des chantiers de l'Atlantique on avait le sentiment (...) qu'il y avait une partie de son travail qui partait avec. Il y avait une forme de fierté ouvrière", a raconté Laurent Berger, qui quittera ses fonctions le 21 juin. "On parle de fierté des ouvriers. Du temps où votre papa sortait des chantiers navals j'imagine qu'il y avait un dialogue social, (...) des organisations collectives, un temps de travail qui était plus encadré", a rétorqué Mme Rousseau, députée EELV de Paris.

Ne pas laisser les autres courants "exploiter la question du travail"

"Il y avait une organisation sociale qui permettait cette fierté ouvrière. Aujourd'hui on a tellement déconsidéré le dialogue social, l'encadrement du travail, les droits du travail et même le sens du travail, on a tellement poussé loin l'uberisation (...) qu'aujourd'hui cette fierté ouvrière ne peut plus être, parce que la relation de travail n'est pas la même", a-t-elle poursuivi.

"C'était aussi la période où la gauche avait des travailleurs en son sein, où la gauche avait des ouvriers dans ses responsables (...) Aujourd'hui la fierté ouvrière continue d'exister (...) le problème c'est qu'il faut aller la chercher", a conclu M. Berger en invitant la gauche à ne pas laisser d'autres formations politiques "exploiter la question du travail".

11 commentaires

  • 01 juin 18:15

    Complètement à l'ouest ces gens-là ! ... les droits du travail ..... le code du travail français est le plus épais au monde ! Si il y a bien un pays où le travailleur est ( plus que ? ) protégé , c'est bien la France. Quant à la Sandrine , on se demande un jour si elle a réellement travaillé pour sortie des bêtises pareilles ! On est bien barré avec des gens comme ça. Pour rappel : F.Hollande avait dit pour une dépense : ça ne coûte rien , c'est l'état qui paie !


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