Éric Zemmour bénéficierait-il de « l’effet Flamby » ? Cet essor considérable de la diffusion d’une information faisant suite à une tentative de contrôle – en théorie, sur la Toile – en référence à l’effet produit par l’éclatement d’un flan que l’on tenterait d’écraser. Théorisée par l’ingénieur spécialiste de l’information Benjamin Bayart, elle semble bien avoir profité au polémiste et toujours non-candidat, par ailleurs crédité dans un dernier sondage (Harris Interactive, pour Challenges ) de 17 % d’intentions de vote, l’envoyant, pour la première fois, au second tour de l’élection présidentielle.
Cotta – Qui arrêtera le train Zemmour ?
C’est ce que révèlent les statistiques mesurant la médiatisation de l’essayiste et relevées par l’institut d’étude Kantar Media pour Le Point. La décision du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) du 8 septembre dernier qui impose depuis lors aux radios et télévisions de décompter le temps de parole du potentiel candidat ne semble pas étrangère à sa percée médiatique. Considéré par l’instance de régulation « comme un acteur du débat politique national » au regard de ses « prises de position », « actions » et « commentaires auxquels elles donnent lieu », Éric Zemmour, soumis au dispositif d’égalité de temps de parole, réalise, en effet, à cette occasion son premier record d’occupation
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