Le bras de fer s'est engagé. Par communiqués interposés, la société française de pédiatrie (SPF) et l'unité pour l'ostéopathie (UPO) se sont exprimées sur la question de l'ostéopathie pour les nourrissons, solution de plus en plus conseillée ces dernières années. Le sujet continue de faire débat dans le milieu médical, et la SPF s'est clairement positionnée contre.
Le 28 avril, dans un texte signé avec les assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant et le syndicat de médecine manuelle-ostéopathie de France, elle a souligné « l'absence d'évaluation d'efficacité » mais, surtout, « le risque auquel sont exposés les nouveau-nés qui font l'objet de ces manipulations, au mieux inutiles ».
Mal de dos : ce qui marche… et ce qui ne marche pas « Les nombreuses allégations autour des vertus de ces pratiques sont malheureusement très largement relayées via certains professionnels de santé, dès la grossesse et en maternité », regrettent-ils encore, évoquant des témoignages sur les réseaux sociaux faisant « l'apologie de cette pratique », avec des arguments « de type publicitaire ne reposant sur aucune évaluation objective ni scientifique ».
Pour l'UPO, « une démarche sans risque »« Est-ce bien raisonnable de faire croire qu'on rétablit des flux cérébraux, qu'on repositionne les os du crâne en posant ses mains expertes de chaque côté de la tête », questionne encore le communiqué,
... Source LePoint.fr
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