LSD, champignons hallucinogènes, ayahuasca… C'est le grand retour des drogues psychédéliques et autres substances interdites. Mais cette fois, ce sont les scientifiques qui s'en emparent. Non pas pour planer dans leurs laboratoires, mais pour tenter de traiter des patients souffrant de dépressions résistantes à tous les médicaments, d'addictions sévères à l'alcool ou encore de troubles de stress post-traumatique.
La recherche dans ce domaine a explosé ces dernières années. Rien que pour le LSD, le nombre de publications est passé de 303 en 2017 à 536 en 2022. Pour la psilocybine, la molécule active des champignons hallucinogènes, la croissance sur la même période est encore plus spectaculaire : + 400 %. D'ailleurs, en novembre, une étude clinique parue dans le New England Journal of Medicine, l'une des revues les plus prestigieuses dans le monde médical, rapporte les bénéfices de cette molécule dans le traitement de la dépression résistante. Une simple prise de 25 milligrammes réduit immédiatement et fortement les symptômes pendant trois semaines. Ces effets bénéfiques se font même ressentir au bout de douze semaines. Un résultat spectaculaire obtenu sur des patients sur lesquels plus aucun antidépresseur ne fonctionne. Et ce, rappelons-le, avec une seule prise de psilocybine.
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