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EN DIRECT-France/Elections-Bardella dit avoir conclu un accord avec Ciotti, stupeur chez LR
information fournie par Reuters 11/06/2024 à 20:43

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Le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella, a assuré mardi soir avoir conclu un accord avec son homologue des Républicains (LR), Eric Ciotti, qui avait plaidé plus tôt dans la journée en faveur d'une alliance entre les deux partis, en vertu duquel des "dizaines" de candidats LR seront soutenus par le RN lors des législatives anticipées.

A gauche, le "front populaire" s'organise autour de candidatures uniques dans chaque circonscription entre les Ecologistes, la France insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste.

Après le choc de la dissolution, la majorité présidentielle tente pour sa part de rassembler ses forces.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS:

20h25 - Jordan Bardella a dit sur France 2 avoir conclu un "accord" avec le président de LR, Eric Ciotti, en vertu duquel "plusieurs dizaines" de députés sortants ou investis par le parti de droite seront "soutenus" par le RN.

Il a en revanche expliqué de pas avoir conclu d'accord avec Reconquête !, comme l'avait annoncé plus tôt Marion Maréchal, en raison des "prises de position d'Eric Zemmour tout au long de la campagne européenne" et de ses "invectives" à l'égard du RN.

20h20 - Le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé sur TF1 qu'il mènerait la campagne des élections législatives au nom de la majorité présidentielle, appelant les Français à rejeter les "blocs d'extrême droite et d'extrême gauche" qui conduiraient selon lui le pays à la ruine et au chaos.

18h40 - L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a fait part sur BFMTV de "l'incompréhension" des Français qu'il a rencontrés, après l'annonce de dissolution de l'Assemblée nationale d'Emmanuel Macron.

"Il y a beaucoup de colère parce que beaucoup de gens pensent que c'est un risque de voir le Rassemblement national accéder au pouvoir, donc il y a de l'incompréhension, il peut y avoir de l'amertume."

18h15 - Eric Zemmour a annoncé qu'il ne serait pas candidat aux législatives prévues les 30 juin et 7 juillet, disant ne pas vouloir se présenter dans le Var contre un élu du Rassemblement national. S'exprimant sur le refus opposé par le RN à une alliance avec Reconquête, sa formation, il a jugé que Marion Maréchal avait "échoué" à obtenir un rassemblement tout en appelant les "jeunes" de son parti à faire campagne auprès de leurs homologues du RN.

18H35 - Plusieurs poids lourds des Républicains ont revendiqué une "indépendance" des Républicains dans une tribune publiée dans Le Figaro.

"Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême-gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation", précise la tribune signée notamment par Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Olivier Marleix, Laurent Wauquiez ou encore Valérie Pécresse.

"La position exprimée par Éric Ciotti est une impasse, n'engage pas notre famille politique et ne représente en aucun cas la ligne des Républicains", conclut la tribune.

18H30 - Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé sa candidature aux élections législatives en Haute-Loire.

"Je porterai la voix d'une droite républicaine, forte et indépendante, qui refuse l'impuissance du "en même temps" et le saut dans l'inconnu et l'incompétence du RN", a-t-il écrit sur X.

16H15 - Il n'y aura pas d'alliance entre le Rassemblement national et Reconquête, a annoncé dans un communiqué Marion Maréchal. "Jordan Bardella m’a informée cet après-midi d’un changement de position et du refus du RN du principe même d’un accord", écrit Marion Maréchal.

"Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m’a été avancé étant qu’ils ne souhaitaient aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour", poursuit Marion Maréchal qui a mené lundi des négociations avec Marine Le Pen et Jordan Bardella pour une former "une coalition des droites et des patriotes".

15H45 - Eric Zemmour, président de Reconquête, a annoncé sur X qu'il s'exprimera à 19H00 sur CNews pour "évoquer (son) enthousiasme de voir la France réaliser enfin ce grand rassemblement".

15H36 - Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a plaidé pour une "ligne d'indépendance et d'autonomie" soutenue "à l'unanimité" par les sénateurs LR.

"A l'unanimité, les sénateurs de mon groupe se sont prononcés pour cette ligne d’autonomie, d’indépendance, la seule capable de donner aux Français une vraie alternative", a déclaré Bruno Retailleau lors d'une conférence de presse depuis le Sénat.

Le sénateur de la Vendée a aussi fustigé la "double faute, à la fois sur le fond et dans la manière" d'Eric Ciotti. "Notre objectif doit être de faire le maximum de députés au soir du second tour des élections législatives pour peser et être un bouclier à l'Assemblée nationale contre la démagogie dangereuse du Rassemblement national et contre le laxisme du macronisme."

15H14 - Le Premier ministre Gabriel Attal va s'exprimer au journal télévisé de 20h de TF1, a annoncé la chaîne dans un communiqué.

Xavier Bertrand, président Les Républicains des Hauts-de-France, est lui aussi l'invité du JT, a annoncé TF1.

13h18 - "En répondant à cet appel au rassemblement, Éric Ciotti choisit l’intérêt des Français avant celui de nos partis", commente le président du RN, Jordan Bardella.

13h12 - Très rapidement, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, a appelé Eric Ciotti à quitter la présidence du parti. "Eric Ciotti n’engage que lui", a-t-il dit sur X.

13h10 - Le président du parti Les Républicains (LR), Eric Ciotti, a provoqué la stupeur en se prononçant en faveur d'une alliance de son parti avec le Rassemblement national (RN) pour les élections législatives, malgré l'opposition de plusieurs cadres du parti.

"Il faut une alliance avec le Rassemblement national", a-t-il dit sur TF1. "Je souhaite que ma famille politique aille dans ce sens".

13h00 - Dans un entretien accordé au Figaro Magazine, Emmanuel Macron écarte la possibilité d'une démission, "quel que soit le résultat" des élections législatives.

"Ce n'est pas le RN qui écrit la Constitution, ni l'esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat l'est aussi. C'est un intangible pour moi".

12h16 - Sur X, Marion Maréchal a annoncé avoir rencontré Nicolas Dupont Aignan, président de Debout la France. "Le travail pour construire la grande coalition du camp national se poursuit", a-t-elle écrit.

12h12 - "Le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante entre l'impuissance du 'en même temps' et le saut dans l'inconnu du RN", a déclaré sur X le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.

"Il n'y a aucun avenir pour les combinaisons d'appareil. C'est la voix que je porterai, sans aucune compromission, quelles que soient les circonstances".

12h00 - La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a refusé mardi "toute compromission avec les extrêmes", se disant, sur X, "fidèle à une droite gaulliste et républicaine".

12H00 - Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, s'est prononcé contre un rapprochement avec le Rassemblement national. "Nous serons candidats sous nos couleurs. Sans arrangements. Aucun", a-t-il écrit sur X.

Eric Ciotti, le président de LR, doit prendre la parole au journal télévisé de TF1 à 13h00 pour clarifier la position de son parti quant à un rapprochement avec le RN.

11H50 - Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé son intention d'aller "au bout de (son) devoir de citoyen" et "de (son) devoir de Premier ministre", à l'occasion d'une réunion avec des députés de la majorité à l'Assemblée nationale.

"Cette élection a un enjeu plus dramatique et historique que celle de 2022 : l’extrême droite est aux portes du pouvoir et la NUPES a montré un spectacle révoltant depuis 2 ans", a-t-il dit selon son entourage.

Gabriel Attal a concédé que l'annonce de la dissolution du président de la République était une "décision soudaine" et "brutale", mais a enjoint les députés de la majorité à "repartir au combat".

11H22 - Emmanuel Macron va s'exprimer mercredi à la mi-journée lors d'une conférence de presse, a annoncé mardi son entourage. "Il y indiquera l’orientation qu’il croit juste pour la nation", indique-t-on.

11H04 - "Pour le moment, les modalités d’un rassemblement ne m'ont toujours pas été communiquées. Je sais que de nombreux soutiens de Reconquête s'en étonnent", commente sur X le chef de file du parti, Eric Zemmour alors que la tête de liste du parti Marion Maréchal a rencontré lundi soir Jordan Bardella et Marine Le Pen. "Je recevrai Marion tout à l'heure pour connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir".

10h45 - Selon Le Figaro, Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, envisagerait un accord avec le Rassemblement national sur la base d'alliances locales selon les circonscriptions. Interrogée sur BFMTV, la secrétaire générale de LR, Annie Genevard, a dit ne pas pouvoir confirmer cette information. "Si tel est le cas, ce serait grave", a-t-elle dit.

8h56 - L'agence de notation financière Moody's a prévenu que l'organisation d'élections législatives anticipées était négative pour la note de crédit de la France.

8h48 - "Jamais avec nous !", a répondu le président Les Républicains (LR) Eric Ciotti à la proposition d'Edouard Philippe d'une alliance allant du PS au LR. "Edouard Philippe prône une alliance avec ceux qui se sont déshonorés en acceptant l’alliance avec les amis de Mélenchon !", fustige Eric Ciotti sur X.

8h45 - Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a déclaré sur BFMTV/RMC qu'il annoncerait dans la soirée aux électeurs de la première circonscription de l'Eure, dont il a été député de 2007 à 2022, s'il est ou non candidat aux législatives, tout en laissant entendre qu'il ne se présenterait pas.

Il a également lancé un appel "pour affirmer sans faille l'unité du bloc majoritaire". "Ce n'est pas simplement le programme économique, le programme de sécurité pour le pays qui se jouent, c'est les valeurs les plus essentielles de la République et de la nation française", a dit Bruno Le Maire.

"Affirmons l'unité de notre famille politique. Car que je regarde, soit sur l'extrême droite, soit sur l'extrême gauche, je ne vois que marchandages et tripatouillages et il n'y a que notre majorité qui fait preuve de clarté sur son projet comme sur ses valeurs".

Le ministre a aussi lancé un appel au monde économique. "Je dis juste à la CPME, je dis juste au Medef, je dis juste à l'association française des grandes entreprises de dire clairement ce qu'elles (sic) pensent des programmes économiques des uns et des autres. Parce que les paroles d'estrade c'est très bien, mais la réalité conomique, c'est autre chose".

8h40 - Selon un sondage Ifop pour Paris Match, 66% des Français se disent satisfaits du choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. Ils sont 36% à souhaiter une victoire du RN aux élections législatives, 29% de la gauche (La France Insoumise, Parti communiste, Parti socialiste, les Ecologistes) et 18% de la majorité présidentielle. L’enquête a été menée en ligne le 10 juin auprès d’un échantillon de 1.114 personnes.

8h25 - "J'ai eu des discussions avec des gens qui ne sont pas de ma famille politique", déclare le président du RN, Jordan Bardella sur RTL, confirmant avoir eu des discussions notamment avec des cadres Les Républicains. "Dans les candidats que mon mouvement politique va soutenir pour ces élections législatives, il n'y aura pas simplement des gens issus du Rassemblement national, il y aura aussi des gens issus des Républicains", a dit le responsable politique. "J'appelle vraiment les Républicains à cesser d'être la béquille politique d'Emmanuel Macron."

Evoquant la rencontre avec Marion Maréchal et le parti Reconquête, Jordan Bardella a dit qu'il n'y avait pas d'accord électoral. "Il n'y aura pas d'accord politique entre des structures partisanes".

7h45 - Sur RTL, l'ancien Premier ministre et maire du Havre, Edouard Philippe, défend un élargissement de la majorité présidentielle. "Il faut dire qui on est (et) il faut accepter l'idée qu'on va devoir travailler avec d'autres qui ne sont pas d'accord avec nous sur tout".

"Il faut construire cette majorité, il faut ouvrir cette majorité (...) sinon l'alternative ce sera, soit le Rassemblement national (...) soit une espèce de candidature un peu fantasmée d'une union de la gauche", ajoute-t-il. "Il faut construire cette majorité dans le bloc central".

7h45 - Sur TF1, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, réagit à la proposition de Raphaël Glucksmann de nommer Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, comme Premier ministre dans le cadre d'un "front populaire" à gauche. "Il faudrait voir si lui même est volontaire ou s'il ne l'est pas", dit-il.

"Ça permet de dire que le front populaire, ce n'est pas exclusivement un accord entre des partis politiques. Ça doit être quelque chose de beaucoup plus large", estime Olivier Faure.

"Il faut que la société civile organisée puisse trouver sa place aussi (...) On a eu des technocrates pendant sept ans, maintenant ce serait bien d'avoir des gens du terrain qui viennent aussi porter leur expérience au gouvernement".

(Rédigé par Blandine Hénault avec Bertrand Boucey)

10 commentaires

  • 11 juin 19:37

    Cela va clarifier les choses chez les LR qui est de Droite et qui est social démocrate de gauche…Finalement on ne savait plus trop !


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