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EN DIRECT-Dissolution-La gauche tente de se rassembler, le RN aussi
information fournie par Reuters 10/06/2024 à 21:02

La large victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes en France a conduit dimanche le président Emmanuel Macron à annoncer, à la surprise générale, une dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue d'élections législatives les 30 juin et 7 juillet.

Ce séisme politique remet la France en campagne électorale alors qu'en Europe, les partis nationalistes eurosceptiques ont réalisé une nette percée lors de ce scrutin, causant une incertitude accrue sur l'orientation politique future de l'Union européenne.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS:

20h20 : Raphaël Gluksmann a proposé lundi que Laurent Berger entre à Matignon en cas de victoire de la gauche, balayant d'un revers de la main l'hypothèse de l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon. L'ancien secrétaire général de la CFDT est "une figure de la société civile qui est capable d'apaiser, qui est l'antithèse du président actuel, qui ne jouera pas avec les institutions, qui réconciliera les Français et qui portera un projet de justice sociale et d'écologie", a dit la tête de liste Parti socialiste-Place publique, sur France 2.

20h15 : La dissolution annoncée dimanche par le président de la République est un "acte gaullien", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a précisé, sans surprise, qu'il se représenterait dans sa circonscription du Nord.

18h30 : Le Rassemblement national (RN) remporterait 235 à 265 sièges à l'Assemblée nationale, où la majorité absolue est de 289 sièges, lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, selon des projections de Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL. Le RN comptait 88 sièges dans l'assemblée sortante.

La majorité présidentielle sortante ("Ensemble") est créditée de 125 à 155 sièges (contre 249 dans l'assemblée sortante), l'opposition de gauche (Nupes) gagnerait 115 à 145 sièges (contre 153), les Républicains et divers droite 40 à 55 sièges (contre 74 sièges).

18h15 : Marion Maréchal a eu une "attitude constructive" à l'égard du Rassemblement national tout au long de la campagne "à la différence d'Eric Zemmour", a salué lundi le président du RN, Jordan Bardella à l'issue d'une réunion avec la tête de liste Reconquête.

"Rien n’a été acté, pour l’instant ce sont des discussions. Il est difficile de gagner seuls et nous avons besoin de faire ce rassemblement. Les Français nous ont mandatés pour bâtir l’alternance", a-t-il poursuvi.

S'exprimant quelques minutes après lui, Marion Maréchal a remercié Jordan Bardella et Marine Le Pen, disant prendre acte "de leur volonté de rassembler d'autres mouvements autour du RN". "Il est temps d'aller en discuter avec Eric Zemmour", a-t-elle ajouté.

18h00 : Le chancelier allemand Olaf Scholz, dont la coalition (SPD, Verts, FDP) a été devancée aux élections européennes par l'alliance CDU-CSU et le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland (AfD), a estimé lundi lors d'une conférence de presse à Berlin que son gouvernement, au pouvoir depuis 2021, ne pouvait faire "comme si de rien n'était".

Evoquant la montée de l'extrême droite en Europe, il a ajouté : "Il faut nous inquiéter de cela. On ne peut s'y habituer, et notre tâche a toujours été de les faire reculer."

17h00 : Réunion au siège parisien du RN entre Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal (Reconquête).

14h30 : La présidente sortante de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré en marge d'une conférence de la CDU à Berlin que l'UE avait fait échec à une "interférence" extérieure lors des européennes, sans plus de détails.

14h23 : Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, Marine Le Pen et Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, se réunissent à 17h00 au siège du RN, a-t-on confirmé à Reuters au RN.

13h30 : "C'est dans ce souvenir, dans les cendres d'Oradour, que nous devons faire renaître (...) la sève de notre projet européen", a déclaré Emmanuel Macron à l'occasion d'une cérémonie 80 ans après le massacre des habitants du village d'Oradour-sur-Glane par les nazis. Le chef de l'Etat, qui était accompagné du président allemand Frank-Walter Steinmeier, n'a fait aucune allusion aux remous politiques en France provoqués par son choix de dissoudre l'Assemblée nationale.

13h26 : La vice-présidente socialiste de l'Assemblée nationale, Valérie Rabault, appelle sur X au rassemblement de la gauche derrière Raphaël Glucksmann (13,83%).

12h50 : "On n'a pas le temps de tergiverser", estime Manon Aubry, tête de liste LFI aux élections européennes, alors que les partis de gauche tentent de se rassembler. "On va avoir des réunions pour affiner notre stratégie (...) L'objectif, c'est de pouvoir se retrouver, de construire la suite et surtout d'aller gagner", a-t-elle dit à des journalistes rassemblés devant le siège de LFI à Paris.

La formation de gauche n'a pas exclu de se joindre au "front populaire" réclamé par le député François Ruffin mais défend un rassemblement autour du programme de la Nupes. "On n'est pas dans une idée d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit", a dit Manon Aubry. "Mais est-ce qu'on a le temps de négocier un nouveau programme ? Je ne suis pas sûre".

12h30 : Le président Emmanuel Macron est arrivé à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne).

12h15 : Sur les marchés financiers, la chute se creuse pour le CAC 40 qui perd plus de 2% à la mi-journée. "Dans cette phase de stress politique, les investisseurs et notamment les investisseurs étrangers peuvent choisir de 'désensibiliser' un peu leur exposition à l’indice français en attendant d’y voir plus clair", note Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.

11h59 : L'Allemagne n'envisage pas d'organiser d'élections anticipées après le scrutin européen où la coalition gouvernementale a été devancée par la droite et l'extrême droite, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

"Pas une seconde il n'y a eu d'indication que de nouvelles élections auraient lieu", a-t-il dit.

11h57 : "On est encore sous le choc, c'est assez difficile. On prend le poids et les conséquences de cette décision", reconnaît Emmanuel Pellerin, député Renaissance à Reuters à l'Assemblée nationale.

"Tout porte à croire qu'on va avoir une majorité relative voire absolue du RN. Mais cela va amener les Français à réfléchir à cette échéance", ajoute le député, indiquant qu'une réunion du groupe Renaissance est prévue mardi matin pour parler des investitures.

11h25 : Le Kremlin dit regarder avec attention les élections législatives à venir en France, étant donné l'attitude "ouvertement hostile" des dirigeants français envers la Russie. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a ajouté avoir pris note du succès des partis de droite lors des élections européennes.

11h20 : A l'Assemblée nationale, le député LFI Eric Coquerel a déclaré à Reuters qu'un accord à gauche ne serait possible que sur "un programme de rupture" comprenant notamment la retraite à 60 ans, la reconnaissance d'un Etat palestinien et une réforme de la fiscalité.

10h50 : Les bouleversements politiques en France n'affecteront pas la préparation des Jeux olympiques prévus cet été à Paris, a déclaré le président du CIO, Thomas Bach, lors d'un événement à Paris. "La France est un pays qui est habitué à faire des élections, ils vont le faire encore une fois, on aura un nouveau gouvernement et tout le monde supportera les Jeux olympiques".

10h15 : Malgré le séisme politique, Emmanuel Macron poursuit ses déplacements liés aux commémorations de la Seconde Guerre mondiale. Il est arrivé à Tulle, en Corrèze, où il a été accueilli par l'ancien président François Hollande. Il se rendra ensuite à Oradour-sur-Glane, 80 ans après le massacre des habitants du village par les nazis. Le chef de l'Etat sera accompagné du président allemand Frank-Walter Steinmeier.

10h01 : Le leader de la LFI, Jean-Luc Mélenchon, a appelé sur X à une union "urgente, forte, claire".

10h00 : Alors que les appels à gauche à un "front populaire" se multiplient, le coordinateur de La France Insoumise (LFI) Manuel Bompard a indiqué sur X avoir adressé une proposition de rencontre dans "l'après-midi" aux "formations politiques de la Nupes". "Aujourd'hui, la situation exige de travailler à l'unité et à la clarté pour battre le Rassemblement national et à gouverner le pays".

09h00 : Le CAC 40 a ouvert en net repli lundi, au lendemain des élections européennes et de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les analystes évoquant les incertitudes politiques accrues. Les valeurs bancaires sont particulièrement délaissées avec des replis de 4% à 5%. Sur le marché obligataire, le rendement de l'OAT française à dix ans grimpe de plus de sept points de base, signe d'un mouvement de vente sur la dette française.

08h45 : Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a également appelé à un rassemblement de la gauche, dans le cadre d'un "front populaire pour une République sociale et écologique", a-t-il dit sur X.

"Un.e seul.e candidat.e à gauche dans chaque circonscription le 30 juin prochain".

08h30 : Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a répondu positivement à l'appel lancé dimanche soir par le député François Ruffin pour un "front populaire" à gauche pour les prochaines élections législatives.

"Des discussions ont eu lieu et vont continuer à avoir lieu", a-t-il dit. "Je souhaite qu’on puisse construire un bloc qui soit un bloc homogène dans lequel on puisse avoir la possibilité d’une gouvernance commune, qui permette d’avancer ensemble, qui soit démocratique, où chacun se respecte".

"Nous avons un désir puissant, c'est celui de faire réussir la gauche".

08h20 : "C'est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République", a déclaré le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, sur RTL.

"Il faut entendre le message qui a été adressé et il faut pouvoir y répondre sur la base d'un projet clair", a-t-il ajouté, n'excluant pas de se présenter comme candidat en fonction des "circonstances exceptionnelles".

"Les Français savent faire la distinction entre une élection européenne et une élection législative", a noté Bruno Le Maire. Face au RN, "ce sera projet contre projet".

08h20 : La dissolution est une "démarche sincère" de la part d'Emmanuel Macron, a déclaré le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, sur France Inter. "Il a fait ce choix en conscience".

08h00 : Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, le Rassemblement national (RN), emmené par le président du parti Jordan Bardella, a remporté 31,36% des voix aux élections européennes.

En deuxième position, la liste du parti présidentiel Renaissance, menée par Valérie Hayer, obtient 14,6%, devant celle du Parti socialiste-Place publique, emmenée par Raphaël Glucksmann, créditée de 13,83%.

La liste La France insoumise (LFI), menée par Manon Aubry, récolte 9,89% des suffrages. Les Verts et le parti Reconquête de Marion Maréchal obtiennent respectivement 5,5% et 5,47%, au-delà du seuil de 5% nécessaire pour obtenir des sièges au Parlement de Strasbourg.

07h45 : "Il faut une dynamique nouvelle, un mouvement nouveau", a commenté la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot sur TF1. "On n'est pas sourds à ce qui s'est passé hier (...) l'heure est à la clarté au sein de la majorité".

07h43 : "Ce n'est jamais un cadeau les élections et dans ce cadre-là, ça ne l'est pas", a dit le député du Rassemblement national Sébastien Chenu sur BFMTV. "Nous ne pensions pas que ça serait immédiatement après les élections européennes, même si nous le souhaitions".

07h40 : "Je comprends parce qu'il est important toujours de regarder la situation en face et d'écouter ce que disent les Français", a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sur France 2, interrogée sur la décision du chef de l'Etat d'appeler à de nouvelles élections législatives. "Il y avait un autre chemin, d'une coalition, d'un pacte de gouvernement", a-t-elle toutefois regretté.

"J'espère que (les Français) donneront une majorité cohérente pour diriger le pays, loin des extrêmes", a ajouté Yael Braun-Pivet, précisant qu'il n'y aurait plus d'activité à l'Assemblée nationale d'ici le scrutin législatif.

07h30 : "J'ai confiance en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et les générations futures", a déclaré Emmanuel Macron sur X, au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale. "Ma seule ambition est d'être utile à notre pays que j'aime tant".

(Nicolas Delame et Blandine Hénault avec les bureaux de Reuters)

16 commentaires

  • 10 juin 20:59

    L’Europe mettra l France à l diete


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