
( AFP / TOBIAS SCHWARZ )
Les équipementiers automobiles allemands Schaeffler, spécialiste des roulements pour l'industrie automobile, et Vitesco, fabricant de transmissions, ont bouclé leur fusion, formant l'un des dix principaux groupes équipementiers automobiles au monde, coté depuis mercredi à la Bourse de Francfort.
Schaeffler avait annoncé il y a an l'acquisition de Vitesco, ancienne division du groupe Continental, dans le but d'élargir sa gamme de pièces pour les véhicules électriques et de former un spécialiste de l'électromobilité.
Le nouveau groupe, baptisé Schaeffler, compte désormais plus de 100 sites et environ 120.000 employés dans le monde pour un chiffre d'affaires annuel d'environ 25 milliards d'euros, sur la base des résultats de 2023.
La fusion réunit "l'expertise exceptionnelle de Vitesco dans le domaine de l'électronique, en s'appuyant sur l'expertise renommée de Schaeffler dans le domaine mécanique pour former une véritable puissance dans le domaine de la technologie du mouvement", a déclaré, lors du lancement de la cotation, Georg F. W. Schaeffler, actionnaire familial et président du conseil de surveillance de Schaeffler.
L'environnement économique "n'est pas facile" pour les équipementiers automobiles, a souligné Klaus Rosenfeld, PDG de Schaeffler, en mentionnant "la profonde transformation" liée à la transition électrique.
Le groupe Schaeffler est en train de remodeler son empire industriel à mesure que le passage aux véhicules électriques s'accélère. Vitesco est l'ancienne division d'engrenages de l'équipementier allemand Continental, qui en avait finalisé la scission en 2021.
Les deux groupes étaient déjà cotés à Francfort avant leur fusion.
Les équipementiers automobiles, piliers de l'industrie allemande, doivent adapter à marche forcée leurs productions traditionnelles liées aux moteurs thermiques, des pneumatiques aux freins en passant par les systèmes de propulsion et les différents capteurs.
Dans une récente interview au quotidien Wirtschaftswoche, le PDG de Schaeffler a indiqué que la fusion conduirait à des suppressions de postes, sans en préciser le nombre.
"Nous n'avons pas besoin de deux sièges. Certaines fonctions feront douple emploi. Nous devrons donc également supprimer certains postes", avait déclaré M. Rosenfeld.
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