L'information risque de refroidir ceux qui désiraient se chauffer à moindre prix. L'option « heures pleines/heures creuses », créée en 1960 pour avantager les consommateurs, ne remplit plus ses promesses, dévoile Le Parisien. Si cette option promet une électricité moins chère à certaines heures, elle s'avère de moins en moins rentable. Or, la moitié des ménages ont déjà souscrit ce type de contrat. D'après Europe 1, pour rentabiliser la souscription de cette option, l'électricité doit maintenant être consommée à 50 % pendant les heures creuses contre 30 % auparavant.
« Le problème est que l'évolution des tarifs a totalement réduit l'intérêt de ce système, explique au journal Vincent Maillard, ancien d'EDF et cofondateur du fournisseur Plüm Énergie. Résultat, aujourd'hui dans 85 % des cas, le différentiel de tarifs entre heures pleines et heures creuses n'arrive plus à compenser le supplément d'abonnement. Au mieux les ménages ne gagnent rien à y souscrire. Mais dans la moitié des cas, cela fait gonfler les factures. »
450 millions d'euros de perte par an
Son entreprise a lancé sur son site un calculateur afin de trouver l'offre la plus adaptée à chaque foyer et vérifier si l'option des heures creuses est avantageuse. Et d'après Plüm Énergie, ces contrats font perdre des dizaines d'euros par an à leurs souscripteurs dans de nombreux cas. À l'échelle nationale, cette perte grimpe
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