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Education, enseignement supérieur : les principales mesures du budget
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/09/2023 à 15:22

Un budget de l'Education "historique", selon les mots du ministre Gabriel Attal. Voici les principales mesures dévoilées mercredi de ce budget, le premier de l'Etat, ainsi que de celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

(illustration) ( AFP / THOMAS SAMSON )

(illustration) ( AFP / THOMAS SAMSON )

Hausse de 3,9 milliards d'euros

Le budget 2024 du ministère de l'Education nationale, premier de l'Etat, est en hausse de 3,9 milliards d'euros (+6,5%) à 63,6 milliards d'euros, selon les documents budgétaires de Bercy.

"Depuis la première élection d'Emmanuel Macron, le budget de mon ministère a crû, entre 2017 et 2024, de 29%", a assuré Gabriel Attal lors d'un point de presse. "C'est historique".

Cette année, la hausse du budget de l'Education nationale repose sur les revalorisations salariales. Elles s'appliqueront pour la première fois sur une année complète en 2024. Une enveloppe de 1,9 milliard d'euros est consacrée comme convenu à ces mesures sans conditions des enseignants (la partie "socle" des hausses de rémunérations).

Et "près de un milliard d'euros" sont "alloués au financement des missions complémentaires réalisées par les enseignants volontaires dans le cadre du +pacte+", soit les hausses de rémunérations pour ceux qui acceptent de nouvelles missions.

Suppression de 2.500 postes d'enseignants

Le projet de loi de finances prévoit la suppression de 2.500 postes d'enseignants, justifiée par la baisse démographique du nombre d’élèves, estimée par le ministère à 83.000 élèves en moins à la rentrée 2024. L'Etat avait supprimé 1.500 postes en 2023.

"Cette forte baisse démographique induirait mécaniquement 5.000 retraits d'emplois enseignants", mais "le gouvernement choisit toutefois de conserver la moitié de ces emplois", afin selon lui de réduire la taille des classes. Selon ses projections, le nombre d'élèves par classe passerait de 21,5 à 21,4 entre 2023 et 2024.

"Nous recruterons plus d'enseignants que nous n'en recruterions si nous suivions la démographie", a souligné M. Attal, précisant que la répartition des baisses de postes "est en train d'être affinée". "Ce qui m'intéresse, c'est le nombre d'élèves par classe", a-t-il ajouté.

Le budget prévoit, en revanche, le financement de 4.800 AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap) supplémentaires.

Réforme du lycée professionnel

Le budget 2024 intègre également la réforme du lycée professionnel, dont la rémunération des lycéens lors des périodes de stages en entreprises, nouvelle mesure qui représentera un effort de 468 millions d'euros pour l'Etat.

"La réforme de la voie professionnelle mobilisera à terme un milliard d'euros d'investissements budgétaires supplémentaires par an, pour financer des missions nouvelles telles que les enseignements fondamentaux en petits groupes, les options offertes aux élèves", qui dépendent de l'adhésion au pacte enseignant, "les bureaux des entreprises ou encore la gratification des stages", a détaillé M. Attal.

Service national universel (SNU)

Les documents de Bercy indiquent que "l'augmentation des moyens (+20 millions d'euros) alloués au service national universel (SNU) permettra une nouvelle étape du déploiement du dispositif, avec un objectif de 80.000 jeunes en 2024".

Le budget consacré au SNU passera de 140 à 160 millions d'euros, précise-t-on au ministère de l'Education.

Enseignement supérieur

Les moyens accordés à l'Enseignement supérieur et la Recherche sont en hausse de 800 millions d'euros.

La hausse des moyens permet de poursuivre la revalorisation indemnitaire annuelle pour les personnels de recherche (+92 millions d'euros) et de renforcer les moyens de base alloués aux laboratoires.

Un volet est consacré à la lutte contre la précarité étudiante, avec le financement de la revalorisation des bourses sur critères sociaux mise en place en cette rentrée, ou encore la poursuite du gel des droits d'inscription et loyers dans les résidences des CROUS. Sans oublier un effort d’investissement immobilier, incluant des projets de rénovation énergétique.

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