
Stephane Sejourne, à Bruxelles, le 18 février 2025 ( AFP / JOHN THYS )
"A l'heure où certains gouvernent à vue, (l'Europe) offre une prévisibilité indispensable à tout investisseur", a écrit le commissaire européen à l'Industrie, Stéphane Séjourné, dans une tribune publiée dans les journaux d'une douzaine de pays jeudi 8 mai.
"C'est le moment de choisir l'Europe !" Le commissaire européen à l'Industrie, Stéphane Séjourné, a appelé jeudi 8 mai les chefs d'entreprise européens à investir sur le continent. Il a notamment insisté sur les opportunités qu'offre un marché de 450 millions de consommateurs mais aussi sur les efforts de simplification administrative en cours.
"Depuis peu, on entend monter une petite musique qui voudrait que, vous, chefs d'entreprises, n'ayez d'autre choix que les Etats-Unis ou la Chine", écrit-il dans une tribune publiée dans les journaux d'une douzaine de pays. "A vous tous, je le dis haut et fort : au contraire, c'est le moment de choisir l'Europe!". Sans jamais citer Donald Trump, il insiste entre les lignes sur le contraste entre l'Union européenne et les Etats-Unis où le président américain envoie des signaux confus - parfois contradictoires - en particulier sur le dossier sensible des droits de douane. "A l'heure où certains gouvernent à vue, (l'Europe) offre une prévisibilité indispensable à tout investisseur", écrit-il.
Vers une réduction de près de 30% de la charge administrative
Le vice-président de la Commission reconnaît que l'UE a pu générer "une charge administrative excessive" et juge que les milieux d'affaires s'en sont plaints "à juste titre". C'est la raison pour laquelle, souligne-t-il, la Commission européenne a lancé "un choc de simplification" visant à réduire, d'ici la fin de ce mandat, de 25% la charge administrative des grandes entreprises, et de 35% celle des PME.
Il rappelle aussi la proposition, faite il y a quelques jours à Paris par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, de mobiliser 500 millions d'euros pour faire de l'Europe un pôle d'attraction pour les chercheurs. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration, entre libertés académique et de recherche minées et financements sabrés.
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