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Distribution : Les Canadiens de Couche-tard visent toujours un rachat du géant japonais 7-Eleven
information fournie par Boursorama avec AFP 09/09/2024 à 10:35

( AFP / RICHARD A. BROOKS )

( AFP / RICHARD A. BROOKS )

Le distributeur canadien Alimentation Couche-Tard (ACT) a annoncé dimanche soir sa volonté de poursuivre sa tentative de rachat de son concurrent japonais Seven Eleven, propriétaire de 85.000 magasins dans le monde, malgré le rejet de son offre initiale.

Vendredi, le géant nippon de la distribution Seven & i Holdings a rejeté une première offre jugée "largement sous-évaluée" et "opportuniste".

"Nous restons très concentrés sur la réalisation d'une transaction avec 7&i qui soit dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes", a déclaré ACT dans un communiqué diffusé depuis Montréal.

"Nous sommes très confiants dans notre capacité à financer la transaction en espèces", a ajouté le groupe canadien qui pense n'avoir aucun problème de financement.

"Étant donné les avantages mutuels d'une union, nous sommes déçus du refus de 7&i d'engager une discussion amicale. Nous pensons qu'en travaillant ensemble, nous pouvons parvenir à une transaction mutuellement acceptable", a ajouté ACT.

Si cette opération se concrétisait, cela donnerait lieu à un mastodonte de la distribution, avec les 85.000 magasins que possède dans 19 pays le japonais Seven & i, opérateur des supérettes 7-Eleven, et les 16.700 magasins dans 31 pays de Couche-Tard, incluant la marque Circle K.

Ce serait aussi la plus grosse acquisition étrangère jamais réalisée d'une entreprise japonaise, évaluée à environ 35 milliards d'euros (39 milliards de dollars).

Dans sa lettre de rejet adressé aux Canadiens, Seven & i Holdings avait indiqué que l'offre d'ACT était de 14,86 dollars par action (13,37 euros), ce qui correspond à peu près à la valeur marchande de Seven & i.

Mais, outre le prix, le groupe japonais a également pointé des préoccupations réglementaires. "Votre proposition ne reconnaît pas de manière adéquate les défis multiples et importants auxquels une telle transaction serait confrontée de la part des agences américaines chargées de l'application du droit de la concurrence dans l'environnement réglementaire actuel", argumentait le groupe japonais dans la lettre.

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