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Deux tiers des actifs envisagent de changer de poste en 2023, selon un sondage
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/01/2023 à 12:22

Les actifs désireux de changer d'emploi sont surtout motivés par la recherche d'un meilleur salaire, devant l’équilibre vie pro-vie perso, selon une étude réalisée par YouGov pour le site de recherche d’emploi Meteojob.

( AFP / ALAIN JOCARD )

( AFP / ALAIN JOCARD )

Entre la crise du Covid-19 et la hausse du coût de la vie, nombreux sont les Français à vouloir changer de travail. Au premier trimestre 2022, le nombre de démissions était au plus haut en France depuis la crise financière de 2008 , avec 523.000 démissions, dont 469.000 en CDI. Cette année encore devrait être marquée par de nombreuses évolutions de carrière, révèle mardi 10 janvier Le Parisien.

Selon une étude réalisée par YouGov pour le site de recherche d’emploi Meteojob* dévoilé par le quotidien, deux actifs français sur trois envisagent de changer de poste en 2023. Dans le détail, plus de la moitié (55%) de ceux qui occupent actuellement un emploi assurent déjà chercher un autre emploi , une part essentiellement composée de salariés, mais aussi des professions libérales et de free-lances, et 12% se disent ouverts aux opportunités.

Pourquoi changer de job ?

Si avec la crise du Covid-19 en 2020, les démissions étaient motivées par la recherche d'une meilleure qualité de vie, la question financière semble aujourd'hui s'imposer . "Les remises en question liées au travail étaient au départ lancées sur des considérations de qualité de vie, de localisation des bureaux, de sens du travail. Aujourd’hui, le renchérissement du coût de la vie peut expliquer en partie cette tendance. Les Français cherchent un emploi avec un salaire supérieur", explique en effet Marko Vujasinovic, directeur général de Meteojob, au Parisien.

En effet, 60% des sondés mettent en avant la rémunération et les avantages financiers ou sociaux pour expliquer leur volonté de changer de job , devant l’équilibre vie pro-vie perso (51 %), le type de contrat (27 %), les missions du poste (26 %), ou la localisation des bureaux (18 %).

Une recherche d'un meilleur salaire couplé à un contexte favorable, souligne par ailleurs Marko Vujasinovic. "Il n’y a jamais eu autant d’offres d’emploi que depuis 18 mois . Au niveau national comme sur notre site, nous observons qu’il y en a 50 % en plus que lors du pic de 2019. Les Français sont conscients qu’il y a de nombreuses opportunités", explique l'expert.

* Enquête réalisée en ligne du 9 au 12 décembre, auprès de 1.007 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans ou plus.

4 commentaires

  • 10 janvier 13:54

    La démission, c'est parfait. C'est bon pour la mobilité, donc l'apprentissage d'un nouveau métier ou, au moins, d'un nouvel employeur. Cela ne coûte rien à l'Unedic, puisque vous n'avez pas droit à l'indemnité chômage, notamment si la période d'essai de votre nouvel emploi se finit mal. Et votre ancien employeur économise les indemnités de départ à la retraite qu'il vous devait.


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