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Des renforts mobiles envoyés en Nouvelle-Calédonie, l'état d'urgence non-reconduit, dit l'Elysée
information fournie par Reuters 27/05/2024 à 08:17

Des policiers français lors de la visite d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie

Des policiers français lors de la visite d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie

Sept unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes, arriveront en renfort en Nouvelle-calédonie dans les prochaines heures, a déclaré lundi l'Elysée dans un communiqué, indiquant par ailleurs que l'état d'urgence prendrait fin comme prévu lundi à 20h00 à Paris (mardi 05h00 à Nouméa).

L'arrivée des gendarmes mobiles supplémentaires pour soutenir les forces de sécurité intérieure déjà présentes sur place va porter leur nombre à quelque 3.500 au total.

L'archipel français du Pacifique est secoué depuis deux semaines par des troubles liés à un projet de réforme de la Constitution qui vise à élargir le corps électoral aux personnes résidant depuis dix ans en Nouvelle-Calédonie.

Ce projet est contesté par les indépendantistes kanaks, alors que le corps électoral est resté figé dans l'archipel depuis l'accord de Nouméa de 1998.

Les violences ont fait sept morts et engendré d'importantes destructions, tandis que des barrages routiers ont été érigés en différents points, limitant l'accès à certains biens essentiels. L'opérateur de l'aéroport international de Nouméa a fait savoir que celui-ci resterait fermé jusqu'au 2 juin.

Dans l'entourage du président Emmanuel Macron, qui s'est rendu en Nouvelle-Calédonie jeudi dernier dans une volonté d'apaisement, on souligne que la priorité est de ramener l'ordre public et de sécuriser les zones instables. L'envoi de gendarmes mobiles supplémentaires s'inscrit dans cet objectif.

La décision du chef de l'Etat de ne pas reconduire l'état d'urgence illustre la volonté de Paris d'engager le processus de désescalade et de rétablir les conditions du dialogue, ajoute-t-on.

L'Elysée a déclaré dans son communiqué que la non-reconduction de l'état d'urgence était destinée à "permettre les réunions des composantes du FLNKS" (Front de libération nationale kanak et socialiste) ainsi que "les déplacements sur les barrages d'élus ou responsables en mesure d'appeler à leur levée".

Aucune annonce n'a été faite par l'Elysée concernant le couvre-feu, dont le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie peut décider de la levée ou du maintien.

Emmanuel Macron "rappelle que la levée des barrages est la condition nécessaire à l'ouverture des négociations concrètes et sérieuses", est-il ajouté dans le communiqué de la présidence. "La mission de médiation et de facilitation (...) se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global".

Des contacts bilatéraux avec des représentants indépendantistes et avec des représentants non-indépendantistes ont été engagés par la mission présente en Nouvelle-Calédonie.

(Rédigé par Jean Terzian)

1 commentaire

  • 27 mai 08:30

    Les danseuses de la France (les DOM/TOM) nous coutent un ''pognon de dingue''


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