
Dégagez du terrain, messieurs de la direction !
Lors du 16e de finale de la Coupe de France électrique entre Lille et Marseille, qui s'est conclu par une victoire des Nordistes aux tirs au but, Medhi Benatia et Olivier Létang se sont fait remarquer pour leur comportement vis-à-vis du corps arbitral. Un épisode affligeant, qui montre encore une fois que les deux dirigeants ont une fâcheuse tendance à outrepasser leur fonction. Et à ne pas savoir rester à leur place.
Le match entre l’Olympique de Marseille et le LOSC en 16 es de finale de la Coupe de France (1-1, 3-4 TAB) a tenu toutes ses promesses : des buts, du suspense, une égalisation dans les toutes dernières minutes et une performance héroïque du deuxième gardien nordiste Vito Mannone, qui a dégoûté les attaquants adverses avant de repousser deux tentatives lors de la séance de tirs au but. Le charme de la Coupe de France, somme toute. Mais la fête a été gâchée par deux hommes : Medhi Benatia et Olivier Létang.
La lumière appartient aux joueurs
Lors de l’égalisation olympienne dans les ultimes secondes de la rencontre, le président du LOSC semble être le premier à entrer en scène. Excédé, Létang ne gère pas ses émotions et empoigne de manière virile le quatrième arbitre sur le beau but de Luis Henrique. Une attitude détestable pointée du doigt en conférence de presse d’après-match par Roberto De Zerbi : « Expliquez-moi pourquoi le président de Lille (Olivier Létang) descend sur le terrain parler avec le quatrième arbitre, pour la deuxième fois ici car il l’a fait en L1 ? Le président de la République pourrait le faire, mais le président d’un club ? Sa place est en tribunes et si personne ne lui dit quelque chose, moi je vais le lui dire, a déclaré l’entraîneur de l’OM. En trente ans de football, cela ne m’était jamais arrivé de voir un président de club descendre pour venir parler avec des représentants du corps arbitral. » En réaction à ces propos limpides, l’ancien président du Stade rennais a botté en touche : « Ça ne m’intéresse pas moi ça, je ne lui ai pas parlé, pas adressé la parole, qu’il fasse son métier d’entraîneur. » Assez culotté et risible de la part d’une personne qui squatte constamment le bord du terrain, où il envenime plus les esprits qu’autre chose, alors que ce n’est tout simplement pas sa place.…
Par Thomas Morlec pour SOFOOT.com
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