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Dassault Aviation: bénéfice net en recul de 30% à 334 millions d'euros en raison de la surtaxe d'impôts en France
information fournie par Boursorama avec AFP 22/07/2025 à 19:55

( AFP / THIBAUD MORITZ )

( AFP / THIBAUD MORITZ )

L'avionneur français Dassault Aviation a vu son bénéfice net reculer de 30% à 334 millions d'euros au premier semestre, sous l'effet notamment "de la surtaxe d'impôt" sur les sociétés appliquée en France en 2025, a annoncé le PDG Eric Trappier mardi lors d'une conférence de presse.

Le chiffre d'affaires semestriel du fabricant de l'avion de combat Rafale a en revanche progressé à 2,8 milliards d’euros, en hausse de 12% par rapport au 1er semestre 2024.

Le carnet de commandes établit un nouveau record au 30 juin, à 48,3 milliards d’euros avec 314 avions : 186 avions Rafale pour l'export, 53 Rafale pour la France et 75 jets d'affaires Falcon.

Le bénéfice net de Dassault Aviation a été pénalisé par une "surtaxe d’impôts en France de 67 millions d’euros", une contribution exceptionnelle décidée par le gouvernement dans le cadre de son budget 2025, qui ne devrait pas être reconduite, de la variation de la valeur d'instruments financiers destinés à couvrir la fluctuation des taux de change et d'"ajustements pratiqués par Thales (dont Dassault détient 26,6%, NDLR) dans sa communication financière".

"Le succès commercial du Rafale se renforce, avec la signature et l’entrée en vigueur au 1er semestre du contrat d’acquisition par l'Inde de 26 Rafale Marine pour équiper la marine indienne" qui sera le premier utilisateur de Rafale Marine en dehors de la France, a souligné le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier.

Depuis le début du programme, 533 Rafale ont été commandés dont 323 à l’export.

Le groupe confirme prévoir, pour l'ensemble de l'année 2025, un chiffre d'affaires "en hausse" et les livraisons de 40 Falcon et 25 Rafale.

Cet objectif "ne prend pas en compte de droits de douane aux États-Unis et des contre-mesures européennes éventuelles", précise-t-il toutefois, ajoutant que les "contextes militaires et budgétaires" créent de "l’incertitude sur l’activité et les résultats".

L'Union européenne négocie actuellement avec les Etats-Unis, qui menacent de lui imposer des droits de douane de 30% à partir du 1er août, ce qui pénaliserait la vente des Falcon aux Etats-Unis.

Cette surtaxe douanière, aujourd'hui de 10%, pèse sur la partie non américaine de l'avion, que Dassault fabrique sur le site de Little Rock, dans l'Arkansas.

Cette situation met Dassault en difficulté face à son concurrent Gulfstream, leader américain du marché des jets d’affaires haut de gamme, qui, lui, ne paie pas de droits de douane.

2 commentaires

  • 22 juillet 22:30

    Pensez vous , il c'est simplement trompé et sa langue a fourché.


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