
La politique monétaire de la Réserve fédérale présidée par Jerome Powel restera restrictive tant que l'inflation n'est pas maîtrisée. (© AFP)
L’inversion de la courbe des taux d’intérêt laisse augurer une récession en 2023, malgré les bonnes statistiques récentes.
Le monde occidental est-il en train d’entrer en récession ? Cette question n’en finit pas de tarauder les économistes. Si le resserrement monétaire en cours des deux côtés de l’Atlantique doit forcément entraîner une contraction de l’activité, force est de reconnaître que celle-ci fait preuve à ce jour d’une surprenante résistance.
Compte tenu notamment d’une demande encore soutenue de la part des ménages, alimentée par un marché du travail toujours robuste (voir Le Revenu n°1717). «Il est clair que la croissance sera plus forte que prévu en 2022», indique Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche à la Banque postale AM. Qui s’attend à ce qu’elle se situe autour de 2% aux États-Unis et au-dessus de 3% en moyenne dans la zone euro.
Pour le 3e trimestre, l’augmentation du PIB au sein de la zone euro a été légèrement revue à la hausse (+0,3%, au lieu de 0,2% en première estimation). Cela confirme que malgré son ralentissement (+0.8% au 2e trimestre), la croissance est restée nettement positive au cours de l’été, bénéficiant du dynamisme de la consommation et de l’investissement des entreprises.
Et les indices des directeurs d’achat pour le mois de novembre ont montré que le rythme de baisse de l’activité en Europe avait ralenti.
Un phénomène anormalLes chiffres sont encore meilleurs outre-Atlantique, puisque l’enquête de l’ISM montre que le
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