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Crise du logement : Macron déplore un "système de sur-dépenses publiques" et les "paradis pour investisseurs immobiliers"
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/05/2023 à 15:13

Les tensions actuelles s'expliquent notamment par la hausse des taux et un accès plus restreint aux crédits.

Emmanuel Macron, le 4 mai 2023, à Paris ( POOL / THIBAUD MORITZ )

Emmanuel Macron, le 4 mai 2023, à Paris ( POOL / THIBAUD MORITZ )

Emmanuel Macron appelle à un "double choc", dont une "simplification et une réduction des délais" de construction, pour répondre à la crise du logement en France.

Le chef de l'Etat déplore également un "système de sur-dépenses publiques" inefficace. "La vérité, c’est qu'on a beaucoup d'aides et qu’on a créé un paradis pour les investisseurs immobiliers", dit-il. "Mais ce n’est pas au cœur de la crise qu’il faut déposer le moteur et le refaire", a t-il fait observer, dans un entretien à Challenges , mercredi 10 mai.

"A mes yeux, on a besoin d'un double choc. D'abord une simplification et une réduction des délais pour produire des nouveaux logements", dit-il dans une interview à l'hebdomadaire Challenges mise en ligne mercredi soir.

"Ensuite, regarder comment développer beaucoup plus de logements locatifs intermédiaires pour baisser les prix, parce que la crise du logement se situe là", ajoute-t-il, sans plus de précisions.

Le chef de l'Etat préconise aussi "d'accompagner" la construction de logements dans "des zones où il y a de la tension sur l'emploi", en relevant que le manque de logements et leur cherté constitue un "des freins au retour à l'emploi".

Et il en appelle à une action concertée, "via une conférence des parties", soulignant qu'on "ne peut (pas) tout attendre de la réforme gouvernementale".

Les permis de construire en chute libre depuis la fin de l'été

La crise du logement est due notamment à une hausse des taux et un accès plus restreint aux crédits. Dans le sillage de la guerre en Ukraine, les coûts de construction ont par ailleurs grimpé en flèche pour promoteurs et constructeurs.

"Vous avez aussi des maires, mis à la tête de grandes métropoles, qui ne veulent plus construire", souligne également le chef de l'Etat.

Le nombre de permis de construire ne cesse de chuter depuis août, suscitant des appels de plus en plus pressants du monde du logement à l'action des pouvoirs publics. La Première ministre Elisabeth Borne a déjà annoncé fin avril un prolongement au-delà de 2023 du prêt à taux zéro, qui permet sous certaines conditions à des acquéreurs d'emprunter pour financer l'achat de leur résidence principale.

26 commentaires

  • 13 mai 10:03

    "ça doit être pour ça que les bailleurs vendent en masse leurs biens locatifs"
    Ils ne semblent encore très nombreux ; et pour ceux qui vendent , vu les plus values qu'ils ont fait , ils ne sont pas à plaindre les rentiers de l'immobilier , en plus dégressivité impots et PS avec la durée de détention , contrairement aux valeurs mobilières .
    Qu'ils vendent en masse , ce serait bien , les prix baisseront , les locataires pourront acheter ...


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