Ce n’est pas la vague sur laquelle on s’attendait à surfer cet été. Après un reflux spectaculaire en mai et en juin, l’épidémie de Covid-19 montre à nouveau des signes de frémissement, alors que les restrictions continuent de s’alléger, avec la réouverture des boîtes de nuit prévue ce vendredi 9 juillet. « Les signaux d’alerte se multiplient », prévient le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi 7 juillet, martelant que « le risque d’une quatrième vague rapide est là ».
Le variant Delta (indien), plus contagieux, tisse rapidement sa toile sur le territoire et devrait bientôt devenir majoritaire. Entre le 27 juin et le 3 juillet, la mutation L452R – principalement due à ce variant – a été retrouvée dans 41,9 % des tests PCR positifs criblés. Un chiffre qui a doublé en une semaine. Le nombre de cas, en chute libre depuis la mi-avril, commence à légèrement augmenter. Plus de 2 300 cas en moyenne sont détectés chaque jour au 3 juillet, contre 1 800 fin juin. Le taux de positivité des tests remonte lui aussi, à 0,89 % contre 0,76 % une semaine plus tôt.
Variant Delta majoritaire en Île-de-France
Ces chiffres restent faibles, surtout comparé à ceux de la deuxième vague il y a à peine trois mois, mais l’inversion de la dynamique est inquiétante. Après les Landes, département le plus touché, où le variant Delta circule beaucoup (quasiment 90 % des cas), les regards se
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