La France n’a jamais autant dépisté sa population contre le Covid-19. Près d’un million et demi de tests sont réalisés chaque jour en moyenne, soit cinq fois plus qu’à l’automne 2020, quand le gouvernement lançait la stratégie « tester, alerter, protéger ». Si le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se félicite de la performance – « les pays qui font aussi bien que nous se comptent sur les doigts d’une main » –, les professionnels s’inquiètent de ce rythme soutenu, qui pourrait vite devenir intenable.
« On arrivait à tenir le choc pour les adultes, mais le nouveau protocole scolaire est trop lourd », alerte Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui prévient : « On ne va pas le garantir très longtemps. » Au dépistage des cas contacts et symptomatiques s’ajoute désormais celui de tous les élèves d’une classe dès qu’un de leurs camarades est positif.
Capacités limitées
Pour faire face, Gabriel Attal a annoncé sur BFMTV dimanche 9 janvier un « plan de renforcement de notre politique de tests ». Concrètement, la liste des personnes habilitées à faire des tests va être élargie, les pharmaciens pourront « créer leur propre centre de dépistage » et des mutualisations vont être mises en place près des centres de vaccination.
Pas si facile, répondent les professionnels. « C’est bien beau de dire qu’on va
... Source LePoint.fr
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