Comme bien des secteurs, la crise du coronavirus a écorché le football français. Dans un entretien au journal Les Échos début juin, Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG (organisation en charge de surveiller les comptes des clubs), a indiqué que l'épidémie avait causé « 200 millions d'euros de pertes d'exploitation » depuis février ainsi qu'une perte complémentaire « de l'ordre de 200 millions d'euros au titre des transferts ». À la fin du mois de juillet dernier, une étude du cabinet d'audit Ernst and Young, relayée par Le Parisien , évoquait une perte de chiffres d'affaires de 605 millions d'euros pour les pensionnaires de la Ligue 1 au cours de la saison 2019-2020, arrêtée prématurément en mars. Face à cette situation inédite, plusieurs clubs professionnels de football espèrent ainsi souscrire à de nouveaux contrats d'assurance prenant en charge les risques de maladie contagieuse. Mais les assureurs tournent le dos.
Comme le rapportent nos confrères des Échos , de nombreux clubs envisagent dès lors de s'assurer eux-mêmes en mettant en place une captive commune. Les droits télévisuels représentent environ la moitié des budgets des clubs. Interrogé par le journal économique, Patrick Vajda, ancien directeur sportif d'un grand club français, évoque ainsi « la création d'une caisse commune » par les clubs « en allouant, par exemple, 5 % des droits télévisuels par an et en
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