« Pourquoi fermer partiellement les bars passé 22 heures et pas les restaurants qui sont soumis aux mêmes normes sanitaires. Vous pensez que le virus se couche à 22 heures ? » s'indigne Laurent Lutse, certain d'une chose : la colère de tout un secteur déjà sacrifié sur l'autel du Covid en mars dernier. « S'ils veulent que les cafetiers cessent d'exister en France, ils ne s'y prendraient pas autrement », fulmine le président de l'Umih (l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie).
Dans la profession – vent debout contre les mesures –, on ne comprend pas des décisions jugées arbitraires, tombées d'en haut et sans concertation. Un constat notamment partagé en région Paca, où la municipalité de Marseille, située en zone d'alerte maximale, a pris fait et cause pour les restaurateurs et gérants de bars contraints à la fermeture administrative dès ce samedi. Une situation qui diffère du reste des grandes métropoles, telles que Paris, Lyon ou Bordeaux, placées en « zones d'alerte renforcée ».
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Dans ces secteurs, les bars et restaurants restent autorisés à ouvrir, malgré la résurgence épidémique. Léger bémol, la fermeture des bars, au plus tard à 22 heures, suscite l'incompréhension quand les restaurants ne sont, eux, pas concernés. Une mesure à géométrie variable que
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