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Coronavirus/France: La vaccination ouverte aux 5-11 ans, le gouvernement prêt à d'autres mesures
information fournie par Reuters 22/12/2021 à 14:01

CORONAVIRUS/FRANCE: LA VACCINATION OUVERTE AUX 5-11 ANS, LE GOUVERNEMENT PRÊT À D'AUTRES MESURES

CORONAVIRUS/FRANCE: LA VACCINATION OUVERTE AUX 5-11 ANS, LE GOUVERNEMENT PRÊT À D'AUTRES MESURES

PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a annoncé mercredi l'élargissement de la campagne vaccinale contre le COVID-19 à l'ensemble des enfants âgés de cinq à 11 ans et laisse entendre qu'il se tient prêt à prendre de nouvelles mesures à tout moment si la flambée épidémique provoquée par la propagation fulgurante du variant Omicron du coronavirus menace de submerger les hôpitaux.

"La situation est critique", a souligné le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors du compte-rendu du conseil des ministres. "Là où nous étions en train d'atteindre le pic de la vague Delta, nous vivons malheureusement le début d'une vague Omicron."

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a quant à lui prévenu sur BFMTV et RMC que la France "dépassera très vraisemblablement les 100.000 contaminations par jour d'ici à la fin du mois", en raison de la propagation extrêmement rapide du variant Omicron, particulièrement contagieux.

Ce variant, qui représente actuellement environ 20% des contaminations en France (et probablement un tiers en Ile-de-France), devrait devenir majoritaire "entre Noël et le Nouvel An", a-t-il ajouté.

A l'heure actuelle, la circulation du virus est la plus rapide chez les enfants scolarisés à l'école primaire, avec "un enfant sur 100 qui est positif au COVID" dans cette tranche d'âge, ce qui a conduit le gouvernement à "ouvr(ir) aujourd'hui (mercredi-NDLR) la vaccination pour les enfants", a annoncé Olivier Véran en précisant que des créneaux de rendez-vous seraient disponibles "dans la matinée".

La vaccination des enfants de cinq à 11 ans, assurée avec le vaccin Comirnaty de Pfizer et BioNTech, était déjà ouverte depuis mercredi dernier aux seuls enfants susceptibles de développer une forme grave de COVID-19 ou vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination.

Elle est désormais accessible à l'ensemble des enfants de cette tranche d'âge, sur la base du volontariat, le conseil d'orientation pour la stratégie vaccinale s'étant à son tour prononcé en faveur de cet élargissement dans un avis rendu public mercredi, après la validation du comité consultatif national d'éthique (CCNE) vendredi dernier et de la Haute Autorité de santé (HAS) lundi.

SURVEILLANCE

"Les données sont très rassurantes (...) le vaccin est efficace" et il confère dans cette tranche d'âge une protection tant collective sur la propagation du virus qu'individuelle, a expliqué Olivier Véran en signalant qu'à l'heure actuelle, 145 enfants étaient hospitalisés pour des formes graves de COVID-19, dont 27 dans des services de réanimation.

Au-delà du lancement de cette campagne de vaccination pédiatrique, il n'est pas prévu "pour l'instant" d'élargir aux adolescents la campagne de rappel en cours pour les adultes, qui devrait en revanche être accélérée.

"Il n'est pas impossible que j'accélère l'ouverture de la vaccination dès quatre mois de rappel en population générale dès la semaine prochaine sans attendre janvier (...) il n'est pas improbable que d'ici la semaine prochaine on dise à ceux qui trouvent un créneau disponible 'allez-y'", a signalé le ministre.

"Au delà du vaccin, notre prudence est notre meilleure alliée", a rappelé Gabriel Attal, en insistant sur l'indispensable respect des gestes barrière lors des fêtes de fin d'année.

Le gouvernement espère parvenir à atténuer l'impact de la flambée épidémique liée au variant Omicron, qui est "sensible aux vaccins" et dont l'impact sanitaire semble relativement faible, ce qui laisse espérer qu'il n'entraînera pas de vague massive d'hospitalisations.

Mais les données disponibles au sujet de ce variant restent limitées et "on n'a pas la certitude qu'il n'envoie pas les gens à l'hôpital" donc "si on avait un signal (en ce sens) on serait amené à avoir un discours peut-être un peu différent", a dit Olivier Véran.

"Factuellement, nous ne sommes pas sur le point de prendre une mesure de prolongation des vacances scolaires", ou d'autres mesures restrictives, a précisé le ministre. Mais si les informations en provenance des autres pays déjà confrontés à la vague de contaminations Omicron "étaient mauvaises sur le variant, on pourrait être amené à changer de pied dans les jours qui viennent", a-t-il prévenu.

(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey et Blandine Hénault)

29 commentaires

  • 22 décembre 19:45

    Pour ma part, je me réfère aux professeurs de médecine (j'en écoute beaucoup), j'ai le temps (jeune retraité) .... et je me dis que dans la majorité des cas, ils connaissent leur spécialité, et qu'ils sont des protecteurs. il est bon "parfois" d'écouter .... ET surtout d'essayer de COMPRENDRE !!!


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