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Conflans: Marlène Schiappa invite les réseaux sociaux à prendre leurs responsabilités
information fournie par Reuters 20/10/2020 à 08:55

CONFLANS: MARLÈNE SCHIAPPA INVITE LES RÉSEAUX SOCIAUX À PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS

CONFLANS: MARLÈNE SCHIAPPA INVITE LES RÉSEAUX SOCIAUX À PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS

PARIS (Reuters) - La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a invité mardi les réseaux sociaux à "prendre leurs responsabilité" face aux incitations à la haine et à la violence, après l'assassinat de Samuel Paty.

Le professeur d'histoire-géographie a été tué vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un extrémiste islamiste après avoir été la cible d'une campagne de dénigrement en ligne pour avoir présenté des caricatures de Mahomet dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression.

Priée de dire si elle tenait les réseaux sociaux pour responsables de cet assassinat, Marlène Schiappa, qui devait recevoir leurs représentants dans la matinée, a jugé qu'il serait "trop simple de jeter des anathèmes".

"Le responsable de l'assassinat de Samuel Paty, c'est son assassin et c'est ensuite l'idéologie islamiste. Cette idéologie islamiste, comment elle se propage ? Aujourd'hui, elle se propage beaucoup sur les réseaux sociaux".

"Nous sommes résolus au gouvernement à intensifier la lutte contre le cyberislamisme. Nous sommes au travail avec le garde de Sceaux et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, d'abord sur les évolutions législatives, mais surtout sur les pratiques", a-t-elle poursuivi.

Pharos, la plate-forme de la police et de la gendarmerie chargée de recueillir les signalements de contenus et de comportements illicites sur internet, a supprimé plus 3.000 contenus à caractère terroriste ou islamiste et déréfencés plus de mille site, "mais ce n'est pas son rôle de faire la modération sur les réseaux sociaux", a souligné la ministre.

"Moi, je veux que les réseaux sociaux prennent leur responsabilités", a-t-elle ajouté.

Le ministre de la Justice s'est quand à lui prononcé contre l'anonymat en ligne, sans recommander son interdiction. "A titre personnel, je suis totalement contre, mais il y a aussi la protection d'une liberté d'expression (...) et on peut aussi envisager qu'on ait la possibilité de s'exprimer anonymement. L'anonymat, ce n'est pas forcément significatif de haine", a déclaré Eric Dupont-Moretti sur Franceinter.

(Bertrand Boucey et Jean-Philippe Lefief, édité par Blandine Hénault)

15 commentaires

  • 21 octobre 08:35

    d.invest, homlib, gendrefr +++++ l'état, lui, recule devant l'obstacle, leurs ''responsabilités'' ils s'en moquent, voir le beau résultat.... depuis quelques mandats.... navrant


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