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Collectes de données personnelles : les applications de la Fnac et de SeLoger visées par une plainte d'une ONG autrichienne
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/09/2023 à 08:48

Dès qu'on les ouvre, ces applis commencent à "collecter et partager les données avec des tierces parties", accuse l'ONG.

( AFP / PEDRO PARDO )

( AFP / PEDRO PARDO )

Trop de données collectées et partagées avec des tiers. Les applications de la Fnac et de SeLoger ont été visées jeudi 13 septembre par la plainte d'une association autrichienne militant pour la protection de la vie privée. L'ONG les accuse, ainsi qu'une troisième application, d'usage illégal des données personnelles des internautes.

Dès qu'on les ouvre, elles commencent à "collecter et partager les données avec des tierces parties" , a affirmé l'ONG Noyb (pour "None of your business", signifiant "Ce ne sont pas vos affaires") dans un communiqué. Les utilisateurs, poursuit-elle, "n'ont même pas le choix d'approuver ou d'empêcher ce partage" qui a pour but d'établir leur profil afin de personnaliser les publicités et donc d'accroître les recettes des compagnies concernées.

Noyb, dont le fondateur Max Schrems est devenu une figure connue du monde de la tech, a engagé des procédures contre la chaîne de magasins culturels Fnac, le site d'annonces immobilières SeLoger et MyFitnessPal, filiale de l'équipementier sportif américain Under Armour.

"Un problème répandu"

L'association viennoise demande à la Cnil, gardienne des données personnelles des Français, d' ordonner "la suppression de l'ensemble des données illégalement traitées".

"Au vu de la gravité des allégations et du grand nombre de personnes potentiellement affectées", Noyb appelle aussi à infliger une amende aux trois entreprises. "Toute application doit demander votre accord pour suivre vos traces", insiste Ala Krinickyté, avocate de l'association, évoquant "un problème répandu dans l'environnement des applications mobiles".

Ce sujet est d'ailleurs une des priorités de la Cnil qui a lancé en juillet une consultation publique, notant que "l'utilisation des ces applications permet le traitement de grandes quantités de données personnelles qui n'existent pas ou peu sur les terminaux fixes (géolocalisation, accès à un carnet de contacts...)".

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3 commentaires

  • 14 septembre 11:11

    Le plus grand collecteur de données en France est le fisc. Il faut le poursuivre?


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