La colère du monde agricole, qui ne cesse de grandir ces derniers jours, place le tout nouveau gouvernement sous pression. Afin de tenter d'apaiser la colère des agriculteurs, Gabriel Attal a convoqué, ce lundi 22 janvier, une réunion pour pouvoir échanger avec les acteurs et tenter de trouver des portes de sortie. Une réunion à huit-clos pour laquelle seules quatre personnes étaient invitées. Aux côtés du Premier ministre se trouvait Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture. En face, Arnaud Rousseau, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et son homologue Arnaud Gaillot, président des jeunes agriculteurs.
Après près de deux heures d'échanges, Arnaud Rousseau a assuré qu'ils avaient été « écoutés », mais ne savent pas s'ils ont été « entendus ». Comme souhaités, ils ont pu présenter la réalité. « Gabriel Attal a partagé ce diagnostic d'une situation sans équivalent », a-t-il assuré.
Des dossiers au niveau européenDésormais, « la balle est dans son camp », ont-ils cinglé. Car les deux présidents ont assuré qu'ils ne se contenteront pas de mots. « On veut des actes précis, menés à court terme, dans la semaine. On ne se contentera pas de mesurettes », a précisé le président de la FNSEA, qui souhaite des avancées rapides sur les dossiers tels que le prix, le sanitaire ou la fiscalité,
... Source LePoint.fr
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