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«Ce rythme-là pendant des mois? Je nevais pas tenir!»
information fournie par Le Point 16/09/2020 à 06:59

Anne, 45 ans*, est infirmière scolaire dans un établissement privé allant de la maternelle au lycée qui compte 2 000 élèves. Elle y est le seul référent médical. Trois semaines après la rentrée, elle raconte les protocoles épuisants, les coups de fil incessants des parents, et les petits malins qui racontent quelques fois des cracks : « viens me chercher, maman, y'a un cas de Covid dans ma classe ».

« Dans mon infirmerie, depuis la rentrée, je vois passer 60 élèves par jour. Ce genre de défilé, on l'a parfois au moment des pics de grippe ou de gastro-entérites, mais c'est très ponctuel. Ce rythme-là pendant des mois, franchement, je ne sais pas comment je vais tenir… Sur les soixante élèves qui défilent quotidiennement, certains présentent de vrais symptômes, d'autres respirent mal avec leur masque et ont des maux de tête, et beaucoup me sont adressés d'office par leur enseignant au moindre nez qui coule. Il y a quand même une vraie psychose. Les profs stressent, alors ils envoient à tour de bras à l'infirmerie… Et après chaque élève, je dois tout désinfecter. Quant à mon thermomètre à infrarouges, en surchauffe, en général il rend l'âme en fin d'après midi.

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La règle, c'est qu'en cas de suspicion de Covid, fièvre ou toux, j'alerte les

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2 commentaires

  • 16 septembre 09:27

    Ils nous bassinent avec leurs "nouveaux cas", en réalité, ce sont des gens immunisés qui ne sont ni contagieux et encore moins malades. Les gens bien portants ne devraient pas se faire dépister, c'est la porte ouverte aux faux positifs et à l'entretien de la terreur.


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