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"Ce n'était pas pour emmerder le monde" : Edouard Philippe assume la limitation à 80km/h sur les routes nationales
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/05/2025 à 11:34

Cet épisode remontant à 2018 avait valu à l'ancien Premier ministre un fort mouvement de contestation, au point qu'une cinquantaine de départements sont depuis revenus sur la mesure.

Edouard Philippe, à Saint-Denis, le 6 avril 2025 ( AFP / THOMAS SAMSON )

Edouard Philippe, à Saint-Denis, le 6 avril 2025 ( AFP / THOMAS SAMSON )

"Je ne vais pas m'excuser d'avoir essayé de faire en sorte d'améliorer la situation sur nos routes et la sécurité routière". L'ancien locataire de Matignon et candidat à l'élection présidentielle Édouard Philippe a admis mardi 20 mai qu'il ferait "différemment aujourd'hui" pour imposer l'abaissement de la vitesse limitée à 80 km/h sur les routes nationales mais a assuré ne pas regretter cette mesure prise "pour sauver des vies". "Je sais très bien qu'on me reprochera ça ou ça (...) bon, je ne vais pas m'excuser d'être qui je suis", a fait valoir Édouard Philippe au micro de Sud radio .

"C'était une mesure pour éviter des accidents"

Le maire du Havre, candidat déclaré pour 2027, a néanmoins reconnu que "peut-être, (il) le ferait différemment aujourd'hui". Mais, a-t-il aussitôt ajouté, "je ne regretterai jamais d'avoir pris des mesures dont l'objectif était d'abord et avant tout d'améliorer la sécurité routière et donc de sauver des vies". "Je n'ai probablement pas réussi à expliquer, c'est ma responsabilité, que cette mesure, ce n'était pas une mesure pour emmerder le monde ou pour gagner de l'argent", a-t-il développé. "C'était une mesure pour éviter des accidents" car "dans toutes les familles de France, il y a des gens qui ont été confrontés à ces accidents terribles sur la route", a-t-il argumenté.

L'abaissement de la limite de vitesse à 80 km/h sur les nationales au lieu de 90 km/h, décidé en 2018, avait soulevé beaucoup d'opposition, en particulier de la part des usagers quotidiens de la route. A la fin 2019, dans le sillage notamment du mouvement des gilets jaunes, les départements avaient été autorisés à rétablir la vitesse à 90km/h s'ils le souhaitaient. Aujourd'hui, une cinquantaine de départements ont rétabli cette vitesse d'origine, les autres sont restés à 80 km/h.

29 commentaires

  • 16:27

    au lieu d'avoir des ambitions présidentielles , un incapable comme lui, qu'il s'occupe deja de son port, qui est la plaque tournante en france des narcotrafics .....


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