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Cazeneuve: «La suppression de l’ENA et du corps préfectoral est une triple faute»
information fournie par Le Point 13/05/2021 à 10:55

La suppression de l'École nationale d'administration, instaurée par le général de Gaulle (ordonnance du 9 octobre 1945) et celle du corps préfectoral, créé par Bonaparte (décret du 28 pluviôse an VIII) tournent une page de l'histoire de notre République. Celle d'une conception de la haute fonction publique, conçue pour être au service de l'État et non à la disposition d'un clan.

Ces décisions obéissent à des intentions qui n'ont que peu à voir avec la nécessaire réforme de l'action publique. Le pouvoir, en fin de quinquennat, se décerne à lui-même et à bon compte un brevet en réformisme alors que sa capacité à transformer le pays s'est fracassée sur trois crises : le mouvement des Gilets jaunes, les manifestations contre la loi sur les retraites et l'épidémie de Covid-19. En agissant ainsi, le gouvernement parie sur la démagogie, valeur à la hausse dans un débat public à la baisse : le risque est mince de manifestations d'énarques mécontents, il est nul d'assister à la contestation de préfets en colère. Pourtant, les choix de l'exécutif méritent qu'on s'y arrête, pour en mesurer les réelles carences et les inquiétantes conséquences.

Arnaud Teyssier : « Supprimer l'ENA, c'est désigner des boucs émissaires »

Que la fabrique et les missions de la haute fonction publique soient soumises à questions et à évolutions, rien de plus normal. L'ENA souffre d'un recrutement insuffisamment ouvert à la

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6 commentaires

  • 13 mai 15:27

    En Corse quand il n'ont pas d'ânes pour tracer une route , ils font appel à un énarque


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