« Un carambolage de bonnes nouvelles. » Tout juste nommé sur la première sélection des Goncourt pour son nouveau récit historique La Chambre des dupes (Plon) – gratifié déjà de critiques élogieuses –, Camille Pascal rejoint l'équipe de Jean Castex à Matignon. En croisant les doigts pour que cette promotion politique ne ternisse pas son ascension littéraire. « J'espère que, dans ce pays, on peut mener plusieurs vies, glisse l'impétrant. C'est la seule hésitation que j'ai eue avant d'accepter ce nouveau poste : le sacrifice d'un moment de ma vie littéraire. »
Un sacrifice, peut-être. Un défi, sans aucun doute. Camille Pascal ne sera, souligne-t-il, ni conseiller politique ni conseiller communication du Premier ministre, mais il sera chargé d'écrire ses discours et de « marquer son expression politique ». En clair, il met sa plume au service de Jean Castex, pour donner du souffle à un homme d'État qui, malgré une bonne volonté manifeste, se trouve encore engoncé dans des réflexes technos, préfère l'action à la communication, a peu de temps à dédier à son image, et peine à imprimer dans l'opinion malgré son expérience d'élu local soulignée, à satiété, par son accent « terroir ». Passionné par le Grand Siècle, Camille Pascal, qui étrenne son nouvel office ce jeudi 17 septembre pour la « cérémonie d'honneurs funèbres » du compagnon de la Libération Edgar Tupët-Thomé, aura la délicate
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