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Budget : le patronat appelle le gouvernement à "renoncer" à réduire les allègements de cotisations des entreprises
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/12/2025 à 10:18

La loi de financement de la Sécurité sociale 2025 avait déjà baissé de 1,6 milliard d'euros les allègements et il est envisagé d'ajouter encore 1,5 milliard d'euros de réduction supplémentaire l'an prochain.

( AFP / THOMAS SAMSON )

( AFP / THOMAS SAMSON )

Les trois principales organisations patronales ont demandé lundi 8 décembre au gouvernement de "renoncer clairement à toute baisse des allègements de cotisations" sociales pour faire des économies, qualifiant de telles mesures de "taxes sur l'emploi" et en conséquence, de "taxe sur les salaires".

Il faut "renoncer clairement à toute baisse des allègements de cotisations", ont écrit le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l'U2P (entreprises de proximité) dans un communiqué commun.

"Les raboter encore, c'est une taxe sur l'emploi. Et une taxe sur l'emploi, c'est une taxe sur les salaires de demain" , ont-elles ajouté, estimant qu'au "lieu d'aider le pays à créer de l'activité, on choisit de taxer ce qui fait tourner l'économie".

La loi de financement de la Sécurité sociale 2025 avait déjà baissé de 1,6 milliard d'euros les allègements des cotisations sociales patronales pour 2025 et 2026, alors que ceux-ci s'étaient envolés ces dernières années, tutoyant les 80 milliards d'euros.

"Le pire message à envoyer"

Or, désormais, "il est envisagé d'ajouter encore 1,5 milliard d'euros de réduction supplémentaire" l'an prochain, déplorent les organisations.

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou a en effet récemment indiqué que ces baisses d'allègements pourraient doubler et ainsi atteindre 3 milliards d'euros en 2026, alors que le gouvernement cherche par tous les moyens à faire des économies.

"C'est le pire message à envoyer" , s'alarment les organisations, rappelant la hausse des défaillances d'entreprises en septembre sur un an.

D'autant que "ces baisses s'ajoutent à d'autres décisions déjà prises ou annoncées : contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, hausse de certaines contributions patronales sur les ruptures conventionnelles, baisse des aides à l'apprentissage ", assurent-elles.

Cet appel intervient à la veille du vote du budget de la Sécurité sociale qui s'annonce extrêmement serré pour le gouvernement de Sébastien Lecornu, entre refus de LR et d'Horizons et soutien potentiel du Parti Socialiste.

4 commentaires

  • 11:22

    renoncer à réduire les allégements de baisse qui....
    incompréhensible


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