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Budget de l'Etat: Lecornu demande aux ministres de "se plier en six pour faciliter les convergences" entre députés et sénateurs (porte-parole)
information fournie par AFP 17/12/2025 à 13:48

Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre aux Comptes publics Amélie de Montchalin quittent le palais de l'Elysée après le conseil des ministres, le 17 décembre 2025 à Paris ( AFP / Dimitar DILKOFF )

Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre aux Comptes publics Amélie de Montchalin quittent le palais de l'Elysée après le conseil des ministres, le 17 décembre 2025 à Paris ( AFP / Dimitar DILKOFF )

Sébastien Lecornu a demandé mercredi à son gouvernement "de se plier en six pour faciliter les convergences" entre députés et sénateurs qui ont encore "des approches très éloignées" sur le projet de budget de l'Etat, selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

Le Conseil des ministres n'a pas évoqué l'hypothèse d'une "loi spéciale" pour permettre à l'Etat de fonctionner sans budget voté après le 31 décembre, car "notre objectif reste de permettre à l'Assemblée nationale et au Sénat de converger" lors de la commission mixte paritaire (CMP) qui se réunira à partir de vendredi, a-t-elle ajouté lors de son point presse à l'issue du Conseil des ministres.

"Il reste peu de temps, mais nous ferons tout pour faciliter ce dialogue", a ajouté la porte-parole. Elle a ensuite nuancé en rappelant que le gouvernement ne siégeait pas au sein de la CMP et ne pouvait pas "servir d'intermédiaire" entre des groupes politiques qui doivent se parler "directement".

Sur le fond, "le Sénat ne peut pas faire comme si l'Assemblée n'existait pas", a-t-elle répété à l'intention de la droite sénatoriale, majoritaire dans la chambre haute, peu encline à des concessions vers le Parti socialiste.

Pour autant, "la fiscalité ne peut pas être la première des réponses à une réduction du déficit", a-t-elle lancé à l'égard des socialistes qui réclament 10 milliards de recettes supplémentaires par rapport à la copie initiale comme condition d'une éventuelle abstention.

Un déficit en 2026 à 5,3% du PIB, comme adopté par le Sénat qui a coupé dans les hausses de fiscalité en première lecture, "est inacceptable", a-t-elle répété, rappelant que le gouvernement visait un déficit "inférieur à 5%".

"Il reste donc 48 heures pour qu'un dialogue sincère et sérieux puisse se nouer" avant le début de la CMP vendredi, a-t-elle conclu.

1 commentaire

  • 14:09

    Ce qui est inacceptable c'est de s'entêter à augmenter la fiscalité qui est déjà plus élevée que dans les autres pays de l'UE, et de ne pas réduire les dépenses publiques qui le sont également. Quel entêtement à agir à contre courant de toute logique économique.


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