Il a fallu attendre le milieu d'après-midi pour que Christophe Mirmand, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, signe enfin l'arrêté incluant les Bouches-du-Rhône dans la palanquée de départements touchés par l'avancement du couvre-feu à 18 heures. Le taux d'incidence, « particulièrement préoccupant et qui progresse », atteignant 225 cas pour 100 000 habitants et 215 chez les plus de 65 ans, a servi de juge de paix. Le préfet justifie aussi sa décision par « la détection d'un cluster familial élargi dans le département avec une souche du variant issu du Royaume-Uni », très contagieux. Sur 46 personnes contacts testées, 21 sont positives.
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La fin d'un épisode ubuesque, lancé non sans malice par Jean Castex. En laissant préfets et élus locaux s'entendre sur l'épineuse question du couvre-feu, le Premier ministre, qui n'aime pas trop qu'on le chahute, savait qu'il allait créer la zizanie. Sa petite revanche sur des présidents de région, de département et des maires qui lui enjoignent d'être moins vertical aura pu être savourée pendant près de vingt-quatre heures. Évidemment, aucun consensus ne pouvait se faire entre un préfet qui avait déjà le mandat pour signer les arrêtés et des représentants de collectivités vent debout.
« Les élus locaux sont dans le déni depuis le début de la
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