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Bassines de Sainte-Soline : Gérald Darmanin ne veut "aucune ZAD" et maintient plus de 1.000 gendarmes sur place
information fournie par Boursorama avec Media Services 31/10/2022 à 11:31

Des affrontements ont eu lieu sur le site ce week-end, le ministre soulignant la présence d'"une quarantaine de fichés S, de l'ultra gauche radicalisée".

( AFP / PASCAL LACHENAUD )

( AFP / PASCAL LACHENAUD )

Tout sauf une ZAD. Gérald Darmanin a affiché dimanche 30 octobre sa volonté de ne pas laisser s'installer de militants écologistes "dans les Deux-Sèvres comme ailleurs en France", en annonçant le maintien sur le site des bassines de Sainte-Soline de "plus de 1.000 gendarmes" .

Estimant, lors d'une déclaration, que les gendarmes mobilisés ce week-end (de 1.600 à 1.700) avaient "fait leur travail, de faire respecter l'État républicain", le ministre de l'Intérieur a dénoncé "l'écoterrorisme" dont ont fait preuve, à ses yeux une partie des manifestants -"une quarantaine de fichés S, de l'ultra gauche radicalisée (...) qui veulent le désordre et le chaos".

Gérald Darmanin a reproché à Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, d'être du "côté des professionnels du désordre". Concernant lees élus présents à la manifestation qui ont dit avoir été "frappés", il n'a pas répondu.

Manifestation "extrêmement violente"

Il a rappelé à plusieurs reprises que cette manifestation avait été interdite par la préfecture des Deux-Sèvres. L'arrêté d'interdiction concernait 12 communes autour du site. Gérald Darmanin a félicité "les gendarmes très mobilisés qui ont réussi à empêcher les activistes d'occuper le lieu proche des bassines et de construire une ZAD" , alors que le collectif anti-bassines a indiqué son intention d'inscrire la lutte dans la durée.

"Nous l'avons fait pour l'ordre républicain", a-t-il poursuivi en faisant valoir qu'une "grande partie" de la manifestation avait été "extrêmement violente" , citant des "attaques aux mortiers d'artifice", avec des "objets contondants", des "boules de pétanque" contre les forces de l'ordre.

Le ministre de l'Intérieur a prévenu qu'un millier de gendarmes resteraient sur place "autant qu'il faudra" pour empêcher l'installation d'une ZAD. Il a en outre ajouté que le gouvernement engagerait "les recours nécessaires" contre toute "construction" qui serait contraire "au droit de l'urbanisme", y compris sur un terrain privé. Les opposants à ces retenues d'eau pour l'irrigation agricole sont accueillis sur un terrain mis à leur disposition par un agriculteur jusqu'en mai. "Nous avons commencé à faire des constats", a-t-il dit.

Interrogé sur le cas de la canalisation sectionnée dimanche par les opposants aux mégas bassines et appartenant à un agriculteur, le ministre a expliqué que dès que l'exploitant agricole aurait déposé plainte, la gendarmerie enquêterait "pour retrouver les auteurs".

4 commentaires

  • 01 novembre 13:59

    Ces gens ne mangent ils pas ? Préfèrent ils le far west mondiale concernant la sécurité alimentaire et la vérification phytosanitaire ?


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