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Chers lecteurs,
On est loin des gentils gangsters de Francis Veber. Après 284 jours de cavale, le fugitif Mohamed Amra a été arrêté le 22 février en Roumanie. Depuis, les enquêteurs ont démêlé une pelote de laine : 28 individus - en comptant le narcotrafiquant - ont été mis en examen . Tous sont suspectés d’avoir participé et orchestré la cavale de Mohamed Amra .
Vendredi, lors d’une conférence de presse, la procureure de Paris Laure Beccuau a fait le récit d’une instruction «aux dimensions tentaculaires» : huit cents techniques spéciales d’enquête ont été utilisées. Cette mobilisation intense a permis l’interpellation des «acteurs principaux» de «l’étape de cavale» d’Amra dans l’Oise : juste après son évasion, le malfaiteur s’était caché à Compiègne . Le fugitif y a vécu reclus, dans un appartement modeste. Aujourd’hui, les investigations se poursuivent, notamment à l’international : deux personnes sont en attente de leur extradition au Maroc.
Dans le reste de l’actualité, dans un contexte explosif entre Paris et Alger, «l’influenceur» algérien Doualemn a été condamné ce jeudi à cinq mois de prison avec sursis. Mercredi, le syndicat de policiers Alliance a appelé à des rassemblements pour soutenir le policier mis en cause dans l’affaire Nahel . Le syndicat Un1té estime, lui, que toute mobilisation serait «préjudiciable» à leur collègue. Une division de la profession liée à l’annonce, lundi, du parquet de Nanterre : un procès pour meurtre a été requis devant une cour d’assises pour Florian M., le policier ayant tiré sur Nahel en juin 2023.
Bonne lecture dominicale,
Margaux d’Adhémar, journaliste au Figaro
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