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Après un budget "anti-croissance", le Medef exhorte le gouvernement à "rétablir la confiance"
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/05/2025 à 12:12

Patrick Martin demande à l'exécutif "d'inverser la tendance" après des mesures qu'il juge "anti-économiques".

Patrick Martin, à l'université de Rabat (Maroc), en 2023 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Patrick Martin, à l'université de Rabat (Maroc), en 2023 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Alerte sur le moral des entrepreneurs français. Le président du Medef Patrick Martin a appelé le gouvernement à "envoyer des signaux très forts pour rétablir la confiance" et à "inverser la tendance" après un budget 2025 qu'il juge "anti-croissance".

"Le moral des troupes chez les entrepreneurs n'est pas très bon, c'est le moins qu'on puisse dire. On vient de faire un sondage interne, à 84% nos adhérents sont inquiets des perspectives économiques", a déclaré le "patron des patrons" sur RMC . "C'est la confiance qui est essentielle. Confiance des entrepreneurs, confiance des ménages. C'est anormal qu'on ait un taux d'épargne aussi élevé actuellement. (...) Il faut que le gouvernement envoie des signaux très forts pour rétablir la confiance", a souligné le président du Medef. "Donc pas d'impôt supplémentaire", a-t-il plaidé.

Patrick Martin a déploré certaines mesures du budget 2025. "Il y a des choix budgétaires qui ont été faits dans l'urgence, qui pèsent sur la croissance. Il a été chiffré que les mesures anti-économiques, anti-croissance, anti-emploi, qui (...) ont été prises dans le cadre du budget 2025, pesaient à hauteur de 0,5% sur la croissance", a-t-il détaillé.

"On demande au gouvernement qu'en 2026 il inverse la tendance, qu'il encourage la création de richesses, qu'il encourage l'emploi, qu'il encourage l'investissement et l'innovation. Il faut absolument que le gouvernement entende ça", a-t-il insisté se disant "plutôt inquiet", mais "pas certain" du "pire".

Par ailleurs, le président du Medef s'est de nouveau montré moins inquiet à l'égard de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qu'à l'égard de la Chine. "Les négociations commerciales avec les Etats-Unis pourraient atterrir d'une manière à peu près convenable. Il faut contrer les offensives commerciales illégales de la part des Chinois. Tout ça peut restaurer finalement un fondement de croissance", a-t-il expliqué.

Les investisseurs étrangers sont une bonne chose, mais les "entreprises natives" ne doivent pas être oubliées

Le sommet Choose France, organisé lundi à Versailles par l'Elysée pour attirer les investisseurs étrangers, qui a battu un nouveau record avec 20 milliards d'euros de projets annoncés, a selon lui "envoyé des messages très positifs aux investisseurs étrangers". Néanmoins, a-t-il commenté, "il ne faut jamais perdre de vue que le socle de l'activité, c'est quand même bien les entreprises natives de France. Et donc elles aussi, il faut les prendre en compte, il faut les encourager".

4 commentaires

  • 14:33

    C'est eux les assisté quant on recoit 200 milliards d'aide par an.

    Rien que l'aide a l'apprentissage qui etait de 7 500 euros par apprentie coute presque plus cher que le Rsa.

    On passe sur les 30 milliards de pret garantie par l'etat non remboursé et des aides a Sanofi, Arcelor ou St micro qui delocalise est licensie.


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