Cette loi de 2010 avait cristallisé les débats en France. D'après les informations de La Croix, le comité des Droits de l'homme de l'ONU devrait juger contraire à la liberté religieuse la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. Selon le quotidien, l'institution doit se prononcer sur deux requêtes faites par des femmes ayant été verbalisées pour avoir enfreint la législation française.
Ce ne serait pas la première fois que la France se ferait épingler par le comité des Droits de l'homme pour discrimination religieuse. L'été dernier, ce dernier a reproché une discrimination religieuse à l'État après le licenciement d'une employée de la crèche Baby-Loup. L'interdiction faite à la salariée « ?de porter son foulard sur son lieu de travail constitue une ingérence dans l'exercice de son droit à la liberté de manifester sa religion? », estimait alors le comité. Une conclusion que ne partageait pas la Cour européenne des droits de l'homme, qui, en 2017, la jugeait « ?nécessaire? » dans une société démocratique, visant à assurer « ?la sécurité publique, l'égalité entre l'homme et la femme et une certaine conception du vivre ensemble dans la société? ».
Des experts indépendants
Le comité des Droits de l'homme n'est pas une juridiction, mais un comité d'experts indépendants, dont la liste des membres figure sur le site des Nations unies. Parmi eux,...
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