L'enseigne devait être l'Ikea français. Alinea, développée à partir de 1997 par le groupe Auchan, n'avait pas les moyens de ses ambitions, et a pris l'eau, avec des exercices déficitaires depuis 2011 et un passif déclaré de 180 millions d'euros. Le tribunal de commerce de Marseille a validé la reprise partielle de cette enseigne d'ameublement par ses anciens actionnaires, des membres de la puissante famille Mulliez, fondatrice d'Auchan. En redressement judiciaire depuis le 18 mai, l'enseigne a fait valoir des difficultés liées au mouvement des Gilets jaunes, aux grèves contre la réforme des retraites, puis la crise sanitaire lui a porté le coup de grâce. À l'ouverture de cette procédure, Alinea affichait un chiffre d'affaires annuel de 257 millions et 62 millions de résultat net négatif, sur un marché du meuble stable.
Baptisée Néomarché, l'offre de la famille Mulliez, qui s'élève à 918 752 euros auxquels s'ajoute une somme réajustable de 20 millions pour les stocks, prévoit le sauvetage de 9 magasins sur les 26 – à Aubagne, Avignon, Montpellier, Blagnac, Mérignac, Grenoble, Limoges, Paris-Herblay et Nancy. Les repreneurs promettent un investissement complémentaire de 41,4 millions pour soutenir, entre autres, un renforcement de la présence de l'enseigne sur Internet.
Polémique
Sur le plan social, 992 licenciements pour 1 895 salariés actuellement en poste sont programmés. Le groupe a promis plus
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