Le 13 janvier dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a instruit son Premier ministre Abdelaziz Djerad pour « élaborer un projet de loi criminalisant toutes formes de racisme, de régionalisme et du discours de la haine dans le pays ». « Cette mesure intervient après avoir constaté une recrudescence du discours de la haine et de l'incitation à la fitna (discorde), notamment à travers les réseaux sociaux », lit-on dans le communiqué de la présidence algérienne, précisant que ce dispositif servira aussi à « faire face à ceux qui exploitent la liberté et le caractère pacifique du hirak (le mouvement populaire contestataire) pour brandir des slogans portant atteinte à la cohésion nationale ». Criminaliser le discours de haine« Avec l'émergence et le développement des réseaux sociaux, le problème du discours de haine est devenu une préoccupation mondiale, d'où le recours de nombreux pays comme l'Angleterre, l'Irlande, le Canada et l'Inde à la mise en place de lois criminalisant des discours de la haine qui attentent à la souveraineté nationale », a expliqué aux médias le responsable du Conseil national des droits de l'homme (instance officielle) Bouzid Lazhari. L'annonce coïncidait avec une affaire qui a enflammé la Toile algérienne. La veille de l'instruction présidentielle, le ministère de la Culture mettait fin aux fonctions de Rabah Drif, directeur de la culture de la wilaya (préfecture) de M'sila (200 km...
Algérie: régionalisme, haine, racisme dans le collimateur du législateur
information fournie par Le Point 22/01/2020 à 12:11

A lire aussi
-
Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, un eurosceptique fan de Donald Trump qui ... Lire la suite
-
Quatre grandes figures de l’opposition congolaise, longtemps divisées, s’expriment d’une seule voix. Dans une déclaration commune, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dénoncent la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime ... Lire la suite
-
Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite
-
Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer