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Airbus évoque le risque de départs contraints
information fournie par Reuters 14/09/2020 à 15:57

AIRBUS ÉVOQUE LE RISQUE DE DÉPARTS CONTRAINTS

AIRBUS ÉVOQUE LE RISQUE DE DÉPARTS CONTRAINTS

par Johanna Decorse

TOULOUSE (Reuters) - Le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, a averti les salariés du groupe que celui-ci pourrait devoir recourir à des départs contraints et pas seulement volontaires pour adapter ses effectifs à une reprise du trafic aérien qui s'annonce plus lente que prévu initialement.

Cet avertissement, qui figure dans une lettre aux quelque 130.000 salariés du constructeur aéronautique que Reuters a pu consulter lundi, traduit une dégradation des perspectives puisqu'Airbus avait auparavant écarté tout risque de départ contraint.

"Je veux être transparent avec vous ici: il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront", écrit ainsi Guillaume Faury.

"Malheureusement, la reprise du trafic aérien pendant l'été n'a pas été à la hauteur des attentes du secteur aéronautique. Nous devons donc nous préparer à une crise probablement plus profonde et plus longue que ne le laissaient supposer les précédents scénarios", explique-t-il.

Fin juin, Airbus a annoncé fin juin son intention de supprimer 15.000 postes d'ici l'été 2021, dont un tiers en France, sans fermeture de site.

"La direction entretient la peur des licenciements et le chantage à l'emploi à une semaine du début des négociations sur l’accord de performance collective", a réagi Xavier Petrachi, délégué syndical CGT.

"L'Etat a débloqué des milliards pour le maintien des effectifs, Airbus n'en a de cure et préfère licencier en se passant des aides publiques", a-t-il dit à Reuters.

De son côté la CFDT évoque un "double langage" et dénonce un "coup de pression" de la direction visant selon elle à "préparer les esprits au fait que le statut social des salariés va être écorné dans le cadre de l’APC".

(Johanna Decorse et Tim Hepher)

2 commentaires

  • 14 septembre 17:40

    Départs contraints = licenciements à moins que pour sauver une partie des personnels, ces derniers n'acceptent le principe d'une baisse conséquente des salaires. En plus de la faiblesse structurelle et de la COVID, le jeu des parités monétaires risque également de faire pas mal de dégâts.


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