Le temps passe et beaucoup de choses ont changé… Mais pas les salariés les mieux rémunérés. Le bilan tiré par l'Insee sur les très hauts salaires, dans une étude parue mardi 18 novembre, ne laisse guère de place au doute. En 2023, y est-il précisé, 1 % des postes salariés du secteur privé sont rémunérés plus de 10 219 euros net par mois (7,5 fois le smic), soit 122 628 euros par an. Les très hauts salaires (0,1 % des postes) sont rémunérés 27 066 euros par mois, environ vingt fois le smic.
Le profil de ce top 1 % est limpide : un homme (76 % des cas) de plus de 50 ans (58 %) travaillant en Île-de-France (30 % à Paris et 24 % dans les Hauts-de-Seine), traduisant ainsi de fortes disparités générationnelles, territoriales et de genre. Une majorité de ces hauts salaires est constituée de cadres à haute responsabilité ou expertise ou de personnes assurant la direction de leur entreprise.
Surdiplômés, de nombreux jeunes sont frustrés par leurs emploisCes personnes se concentrent dans un nombre restreint d'entreprises : 17 % des employés de services financiers et activités auxiliaires des services financiers et d'assurance constituent ce top 1 % des postes en salaire en équivalent temps plein (EQTP), alors qu'ils ne constituent que 4 % de l'ensemble des salariés du secteur privé.
Des hauts salaires sur des postes stablesTout en haut de l'échelle figurent les sportifs professionnels, qui
... Source LePoint.fr
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer