Mathilde Panot n'a pas indiqué quelle sera la position des Insoumis lors du vote sur une proposition similaire portée par le RN, le 31 octobre.

Mathilde Panot à Paris, le 8 septembre 2024. ( AFP / THOMAS SAMSON )
Les députés de La France insoumise défendront leur proposition de loi pour abroger la réforme des retraites le 28 novembre, à l'occasion d'une "niche" parlementaire, a indiqué mardi 24 septembre leur cheffe de file Mathilde Panot. Un texte similaire présenté par le Rassemblement national et déclaré recevable la semaine dernière sera examiné le 31 octobre.
"Nous avons eu notre propre date de niche parlementaire, qui sera le 28 novembre", a déclaré Mathilde Panot à la presse, à l'issue de la conférence des présidents de l'Assemblée nationale qui a acté cette date. "Dans cette niche parlementaire il y aura la loi pour l'abrogation de la réforme des retraites ", a-t-elle ajouté.
D'ici là, le groupe LFI va "inviter et auditionner l'ensemble des syndicats qui le souhaitent", avec ses alliés de gauche du Nouveau Front populaire "s'ils le souhaitent".
L'écueil du Sénat
Alliés dont elle aura besoin pour inscrire son texte à l'agenda du Sénat, où LFI n'a aucun élu, voire pour une éventuelle deuxième lecture du texte dans les deux chambres. Ce qui n'a pas empêché Mathilde Panot d'affirmer que le parcours du texte "se poursuivra au Sénat" puis "reviendra à l'Assemblée" .
"La semaine prochaine nous aurons un calendrier plus complet à la fois de l'Assemblée et du Sénat et donc nous pourrons donner les dates", a-t-elle affirmé.
Manière de se distinguer du Rassemblement national, dont le texte d'abrogation de la réforme des retraites sera examiné à l'Assemblée le 31 octobre. "Nous savons décrire le chemin législatif", a-t-elle souligné, "contrairement à (cette) proposition de loi" qui "n'a aucune chance de passer au Sénat derrière".
La cheffe des députés LFI n'a en revanche pas précisé quel serait leur vote sur ce texte du RN. "Ce sera à mon groupe parlementaire d'en décider" , a-t-elle éludé, rappelant au passage que le parti d'extrême droite avait été "totalement absent des mobilisations dans les rues (et) du combat dans l'hémicycle au moment où cette réforme était examinée" l'an dernier.
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